Bonsoir bonsoir !

En faisant le "bilan" de toutes les idées qui me tournent où m'ont tournés dans la tête, je me suis rendue compte que l'enfance était particulièrement importante dans mes histoires dans la mesure où ce sont les évènements se déroulant à cet instant de la vie qui marquent et orientent mes personnages... La plupart du temps.

Je me suis aussi rendu compte que dans mes deux histoires finies (Fantasy et Anticipation) un personnage enfant à un rôle clef, alors même que ce n'était pas prévu à l'avance... Ils sont souvent mis en avant par le désir d'enfants de mes personnages, ou par leur rôle un peu particulier.

Du coup, je me demandais quelle place vous accordiez à l'enfance ? Est-ce que celle ci influence vos personnages ? Est-ce que vous avez des histoires centré autour de ces thèmes ci, ou est-ce qu'à l'inverse vous préférez conter des histoires avec des protagonistes plus âges ?

Bon, alors je suis désolée, le sujet m'intéresse mais j'ai pas le temps d'y répondre parce qu'il est tard, mais je voulais quand même souligner la petite faute que tu as glissé dans ton titre : "Quelle importance" =) (voilà voilà, la relou du soir...)

 Il était tard aussi quand je l'ai posté et j'ai comaté juste après... Corrigé   

Moi j'y réponds parce que c'est super intéressant !


Je considère aussi l'enfance presque comme un théâtre où tout se joue, c'est là - que pour la plupart - vont avoir lieu les premières expériences, ou qu'ils ne vont pas en avoir justement, du coup pour moi l'enfance c'est juste primordial et je prends bien le temps de donner à presque tous mes personnages une enfance, ou du moins ses grandes lignes. Maintenant de là à l'appliquer vraiment dans le roman... Lorsque j'ai écris la première fois Humains, le personnage principal racontait à de vieux amis son enfance dans les moindres détails sur plus d'une page, ça n'était pas crédible du tout ! Pourtant l'enfance de ce personnage là est important, du coup maintenant j'essaye d'étaler plus des petits détails ici et là.
Pour ce qui est des personnages enfants, non j'en ai très peu. Quelques uns dans mon gros gros projet qui ont moins de douze ans mais c'est tout et ils n'ont pas vraiment de grands rôles. Quand j'ai commencé à écrire (je devais avoir quinze ans) je trouvais ça cool d'écrire soit sur des personnages de dix-sept ans soit sur des personnes tout juste adultes (entre 18 et 21 ans), maintenant j'ai grandi, je suis plus vieille qu'un bon tiers de mes personnages mais je trouve toujours ça aussi cool mais du coup les enfants - sauf frères et soeurs mais encore ils ont généralement plus de douze ans - sont très absents de mes histoires, alors que l'enfance a une place primordiale. Mais donc le thème de l'enfance n'est pas abordé directement mais plutôt indirectement et c'est souvent dans le sens "que s'est-il passé durant l'enfance du personnage pour qu'il devienne comme ça", voilà (ou pour expliquer certains trucs dans le genre pourquoi mon personnage est riche et qu'il appelle sa tante et non sa mère).

Puisque je suis chez moi... je vais répondre à ton sujet.
Des personnages enfants ? J'en ai bien peu. J'ai du mal, je sais pas, je préfère des protagonistes plus ou moins de mon âge. C'est un peu cliché du coup, souvent les héros ont vingt ans (comment ça j'ai que seize ans ?) mais sinon j'y arrive pas. Après j'en ai de quarante ans mais ça me dérange moins qu'un enfant, je ne saurais l'expliquer. Sans doute parce que l'état d'esprit change énormément entre l'enfance et l'adolescence (et même l'adolescence c'est compliqué)(les jeunes adultes c'est bien *dit la meuf qui écrit avec des persos qui ont quarante balais*)
BREF mais l'enfance joue généralement un rôle important (ou le passé). C'est ce qui permet de devenir ce que l'on est plus tard et j'explique certaines réactions de mes personnages avec leur enfance (non non pas : lui il est méchant parce qu'il a eu une enfance difficile, rassurez-vous !). Voilà. Mais du coup je sais pas si j'ai répondu correctement au sujet   

Merci pour vos réponses les filles ! Je partage ton avis Sumi quand tu dis que c'est le moment ou tout se joue... Et pourtant j'ai souvent du mal à détailler l'enfance d'un personnage, à faire quelque chose d'original qui serve l'histoire et ne soit pas superflu.

Matt' a écrit:

Des personnages enfants ? J'en ai bien peu. J'ai du mal,

Si je voulais mettre un enfant au premier plan, j'aurai du mal à rendre ses pensées et sa façon d'être crédible pour son âge. Cela dit, dans mes deux histoires les deux enfants jouent quand même un rôle essentiel, mais je ne traite pas directement leur point de vue, je passe plutôt par le regard d'un personnage adulte sur l'enfant.

Ainsi, il n'est pas question de comment l'enfant voit le monde mais plutôt de la vision de l'adulte sur l'enfant. Ce qui fait que l'enfance reste au centre, mais le propos est "adulte". Je ne sais pas si c'est très clair   

Loreleï : C'est très clair, ne t'inquiète pas. C'est vrai que passé un moment, c'est plus difficile de se "remettre" dans la tête d'un enfant.

Personnellement, j'ai beaucoup de personnages enfants, adolescents ou très jeunes adultes, mais assez peu d'adultes plus mûrs. Je me sens plus à l'aise avec des adolescents ou des enfants. Du coup, l'histoire se passe souvent pendant leur enfance ou adolescence, donc on peut dire que c'est une période importante dans mes récits... de fait.

D'un autre côté, mon plus jeune héros est beaucoup plus mature et intelligent que les autres enfants. Il y a une explication dans l'histoire, mais... est-ce un biais dû à mon propre âge ? Peut-être bien.   

Je suis dans le même cas que toi Matt', je ne mets pas souvent d'enfants et le peu de fois que je le fais, je trouve qu'ils sont bien trop stéréotypés comme étant un peu "le clairvoyant" là où les adultes ne le sont pas.
Et comme toi je ne sous estime pas l'importance de l'enfance d'un personnage, bien sûr et je peux tout à fait y faire allusion, mais c'est le "personnage-enfant" que j'ai du mal à gérer. J'en ai bien sûr, mais ils font surtout partie du décor, leurs caractères peuvent être décrits en narration, mais c'est ils ne sont jamais acteurs directs ou s'ils le sont, ce sera décrit d'un point de vu extérieur. [et comme toi le côté flashback manga où le méchant est devenu méchant parce qu'il n'avait pas d'ami à l'école me fait un peu bailler].
Je ne parle ici que de mon expérience en écriture parce qu'en général les personnages enfantins m'attendrissent et ont parfois une force particulière. (Je suis particulièrement fan d'Eryn et Elio dans l'Autre) de Pierre Bottero.)

L'enfance n'a pas vraiment de place dans mes écrits. Je sais que tout le monde a était enfant un jour, mais j'ai tendance à zapper toute cette période chez mes personnages. Déjà parce que j'ai beaucoup de mal à mettre en scène un enfant. Je sais pas ce qu'il pense, pourquoi il fait certains trucs, pourquoi ça, ça le fait rire et pas un autre truc. Et quand je tente de me souvenir de ma propre enfance, y'a que les siestes, les lectures à vois haute de livre de Dumas et les sandwich à la Vache qui Ris, qui me reviennent en tête pour les trucs cool. Sinon c'est les otites et l'étrange bobine de fil de fer qui un jour est tombé de mon oreille ( j'ai crus que la petite souris s'était vengé d'un affront avant qu'on m’explique que c'était un diabolo u_u ) , Et je me vois mal donner vie sur papier à un gamins qui n'aurait que ça dans son existence.
Mais je pense que c'est difficile pour tout le monde de décrire un enfant quand on est soit même adultes. A part peut être pour les Pokemons, les centres d’intérêt des enfants d'aujourd'hui et d'hier ne sont plus tout à fait les même. Et ça c'est si on écrit du réaliste.


Ensuite, en se qui concerne mes personnages adultes, je zappe aussi très souvent l'enfance. Je sais pas trop pourquoi, mais je trouve ça plus cool de se dire qu'il à eu une enfance bien banal et que pouf, il se retrouve seul dans le monde, et la les événement qui influerons sur son caractère ou sa vie arrivent. Ils leurs arrivent des truc qu'a partir de 16/17 ans minimums chez moi. Lucy est devenue mercenaire parce qu'a 18 ans elle s'est lancé en solo dans le monde et ça s'est mal passé, alors que toute sont enfance à était idyllique je crois. Aliane est devenue ce qu'elle est quand son mari à tué leur fille unique. Maël est devenu un psychopathe après la fac de médecine suite à sa rencontre avec Arcady. Je trouve ça plus facile à rendre crédible. Peut être aussi plus fort. Ou alors c'est que j'arrive tout simplement pas à comprendre comment fonctionnent les enfants et en quoi un événement survenue à 8 ans peut influer sur toute une vie. Moi je me suis toujours super bien remise de tout, et quand je tente de m'inspirer de ma petite sœur, je me dit qu'elle est comme moi. Elles surmonte tout. Elle a failli se noyer a 6 ans, mais des qu'elle voit un lac, une rivière ou une piscine il faut qu'elle saute dedans, alors que si on suit la logique elle devrait être effrayé. C'est un mécanisme beaucoup trop compliqué pour moi.

J'vous dis pas comme de galère avec Elliot, mon Changeling de 9 ans u_u.

Hamtaro a écrit:

D'un autre côté, mon plus jeune héros est beaucoup plus mature et intelligent que les autres enfants. Il y a une explication dans l'histoire, mais... est-ce un biais dû à mon propre âge ? Peut-être bien.

Pour moi c'est la même chose, mes personnages enfants sont beaucoup plus mûrs que la normale (et souvent complètement déjantés), mais tant que c'est expliqué dans l'histoire et que ça reste crédible je ne pense pas que ce soit un souci.

Talsa a écrit:

Je trouve qu'ils sont bien trop stéréotypés comme étant un peu "le clairvoyant" là où les adultes ne le sont pas

C'est souvent mes "adultes" qui sont stéréotypés car j'ai trop tendance à vouloir définir précisément leur caractères ce que je ne fais pas avec les enfants. Mais du coup  je vois que pour toi ce serait plus une toile de fond qu'un élément central c'est ça ?

Aliane Murder a écrit:

Ensuite, en se qui concerne mes personnages adultes, je zappe aussi très souvent l'enfance. Je sais pas trop pourquoi, mais je trouve ça plus cool de se dire qu'il à eu une enfance bien banal et que pouf, il se retrouve seul dans le monde, et la les événement qui influerons sur son caractère ou sa vie arrivent.

Je vois ce que tu veux dire et c'est vrai que j'utilise aussi souvent ce "recentrement" qui ne laisse pas de place au "passé" mais du coup c'est sûr que tu dois avoir du mal avec ton perso enfant.

En tout cas c'est marrant de voir les visions différentes que vous avez de l'enfance et l'utilité que ça a (ou pas) dans vos histoires !

Il faut dire aussi qu'inverser une logique permet de marquer facilement les esprits. C'est pour ça que beaucoup d'œuvres de fiction nous présentent des enfants intelligents, mature, clairvoyant… D'ailleurs, ces enfants ont souvent des parents « enfantins » (pour accentuer le décalage).

De toute façon, la seule enfant se qui fonctionne dans un récit est celle que l'auteur a choisie !

Je réanime un peu mon sujet parce que... je suis entrain d'écrire un roman où la première moitié concerne un enfant (qui est perso principal).

Et je me rends compte de deux choses :

D'une part, j'ai beaucoup moins de mal à "façonner" ce personnage, car connaissant ses troubles, ses peurs, ses aspirations d'enfant j'ai l'impression qu'il m'est moins étranger. En tout cas, je suis plus à l'aise pour le faire se mouvoir dans mon histoire que s'il avait débarqué comme ça, au début, à l'âge adulte.

D'autre part je réalise que j'ai renoué avec l'enfant qui est en moins (hum ça fait très Psyco/philosophe de seconde zone...) néanmoins j'ai la désagréable habitude d'aimer les "jolies" phrases. Donc j'ai parfois du mal à voir quel raisonnement / propos peut et ne peut pas tenir un enfant de 8 à 12 ans...

Des idées pour que mes dialogues / actions restent crédibles ?

Pas d'idées non, mais pour te remonter le moral si jamais tu n'y arrive pas, y'a pas longtemps j'ai lu sur le net qu'une étude avait prouvais que les enfants étaient plus intelligents que les adulte. Alors à mon avis, on peut se dire qu'ils sont bien capable de dire absolument tout ce que tu veux, mais que pour plus de crédibilité, on peut balancer à la poubelle les règles de grammaire.
Oh et si, en se moment mes copines qui ont des enfants de 6 à 12 me sorte souvent que leurs gamins ont pleins de tic de langage, des : donc / tu vois / tu sais / alors / en fait / pardon / ...
Et qu'ils sont incapable aussi de parler de quelques chose plus de 10 secondes. Genre " oui j'ai fais mes devoir, le prof de math a ... Oh un papillon ! "

Bon après j'ai des doute, parce que moi aussi je le fais, et pourtant je suis plus un enfant.
Par expérience personnel, je sais que ma petite soeur ne prononce pas un mot sans s'assurer que tout le monde à bien son attention, qu'elle fait des fautes de grammaire, et qu'elle se mets à hurler en plein milieu de ses phrase si quelqu'un à le malheur de regarder ailleurs.
Mais j'ai aussi connu des gosse de 8 ans qui parlait comme des diplomates de 45 ans. Histoire d'éducation.
Un bonne piste c'est peut être de copier la façon de parler des adultes autour de lui. Si ses parents sont vulgaire, il peut l'être aussi. S'il ont des tic de langage il peut avoir les même.

Je sais pas si ça va beaucoup t'aider.

Si ça m'aide beaucoup merci mais j'ignore si je vais continuer mon projet j'ai un gros moment de manque de confiance (enfin c'est un autre sujet )