Mio
Adoratrice des chauves baraqués
Age : 34 Localisation : Néant Emploi/loisirs : Créatrice de personnages en roue libre Humeur : facétieuse
| Sujet: Re: Repaire Hobb Mar 25 Nov - 11:49 | |
| Coool les filles ! Pour ma part, triple challenge relevé aussi : (pitié ne faites pas attention à l'écriture je suis très en retard alors je sprinte, c'est abominaffreux) - Le canard... (les loulous en question sont dans un musée Guinness World Records a écrit:
- Elle éclata de rire en l’entraînant vers une série d’autres absurdités humaines. Après avoir croisé des vidéos d’un avaleur de piments et des reproductions, à l’échelle, des hommes les plus petits et les plus grands du monde, le garde du corps tomba en arrêt devant une énorme statue de canard rose pétard qui semblait le contempler de son gros œil rond. L’animal insolite avait également une tache blanche en forme de cœur sur son front en plastique.
- Celui-là… Je ne veux même pas savoir, lâcha-t-il stoïquement avant de s’éloigner, sous le rire ample d’Agatha qui semblait s’amuser comme une folle. - Meeeele a écrit:
- La version courte, c'est qu'il s'agit d'un combattant dans un tripot où ont lieu des combats à mains nues illégaux (oui, ce petit bout d'histoire m'a été intégralement inspiré par ce perso, mais ça tombe très bien parce que j'avais un chapitre à compléter et je ne savais pas avec quoi). Laure ! Devine contre qui il se bat ! (mais on ne connaît jamais l'issue du combat, muarf muarf)
- La version longue (mais vraiment):
La foule s’agita soudain vers un point encore invisible, parcourue par un rugissement qui fit trembler les échafaudages métalliques. White s’appuya contre la rambarde pour se pencher et voir l’objet de leur attention soudaine. Un type massif fendit la masse jusqu’aux cercles, où il se trouva soudain seul, au milieu des cris et de l’éclairage qui n’avait d’yeux que pour lui. Il lança lui-même un rugissement sauvage en levant le poing, auquel la foule presque hystérique des spectateurs répondit. Les balustrades tremblèrent encore plus fort.
- C’est Mele, murmura la voix d’Agatha, que White avait presque oubliée. C’est le champion en titre. Personne ne l’a jamais battu.
Ca ne semblait pas très étonnant. Ce n’était pas le type le plus grand qu’il ait vu, ni le plus large, mais il en imposait déjà pas mal, et son corps souple ne semblait articulé que par sa musculature colossale et authentique. Pas de la gonflette ; des vrais muscles, volumineux mais pas trop, élongés, saillants. Mele n’était pas juste un de ces rocs posés en vitrine devant les files des boîtes de nuit pour intimider les indésirables : c’était un combattant. White les reconnaissait toujours du premier coup d’œil. Ils appartenaient à la même race, fonctionnaient au même fuel, quand bien même leurs statures pouvaient varier. Le champion de ce qui s’annonçait être une arène parcourut la foule de ses yeux sombres et perçant. Il avait l’air plutôt calme, presque calculateur – les rugissements de bête féroce, ça devait être pour le show. Ses longs cheveux étaient emmêlés jusqu’à ses épaules nues, renforçant la sauvagerie générale de son apparence.
- Tu vois ses tatouages ? reprit Agatha, qui avait remarqué ce que l’ex-soldat observait à présent. Les triangles, sur sa cheville ? Il en a sur toute la jambe, il paraît. Chacun symbolise une victoire… Et il paraît aussi que ça remonte jusqu’à la cuisse.
Clairement, elle se délectait de cette information. Alors que White se demandait s’il avait envie de répondre quoi que ce soit à cela, le rugissement de la foule s’éleva à nouveau, et un autre type fut lâché dans l’arène, presque poussé. Sa guide et les types autour d’eux lâchèrent des sourires.
- Pari facile… Mele va n’en faire qu’une bouchée, commenta la femme. - Si j’étais un bookie, je truquerais les combats pour rafler les « paris faciles » de tout le monde, lui rétorqua le garde du corps, pragmatique. - Oh, mais ces combats ne sont jamais truqués. C’est aussi pour ça qu’ils sont aussi populaires. - Les Porto-Ricains les organisent ? - Oui, confirma-t-elle par-dessus le brouhaha. Mais des fois, il y a des types d’autres gangs qui viennent se mesurer aux champions. C’est aussi une occasion de montrer où sont les vrais durs. - Et quel gang gagne, pour l’instant ? - Mele est Porto-Ricain et c’est clairement le champion de l’arène. Mais les gens disent que si Billy le Cinglé participait, ça pourrait changer. - Billy ? Le bras droit de Frank, le géant, c’est ça ? - Oui ! Un vrai psychopathe. Mais moi je n’y crois pas. Il est immense, mais il est un peu empâté. C’est un fou et une gâchette, mais à mains nues ? Mele le réduirait en bouillie. Comme il va faire à ce pauvre petit… C’est dommage, il est mignon…
White reporta son attention sur le nouvel arrivant, un jeune homme de taille moyenne, svelte, qui ne devait avoir qu’une vingtaine d’années tout au plus. Il avait une abondante chevelure aux belles boucles brunes et un air maussade qui renforçait la jeunesse de ses traits. Autour de lui, une partie de la foule scandait « L’Italien ! L’Italien ! » et probablement quelques insultes ou menaces de mort. Tout ce qui touchait le cercle semblait entièrement constitué de Porto-Ricains, fan de Mele de surcroît. Cette hostilité ambiante ne semblait pas troubler le garçon, pas même une seconde. C’était vrai que par rapport à Mele, il ne tirait pas vraiment son épingle du jeu, niveau physique de brute. Mais son assurance et la souplesse des quelques pas qu’il esquissa autour de son futur adversaire éveillèrent l’intérêt de White. Il distingua brièvement les yeux du jeune homme et son regard, intense, furieux, plein de violence contenue, confirma son pressentiment.
- Si j’étais là, en bas, à sa place, demanda-t-il à Agatha d’un ton faussement dégagé, tu ne parierais pas sur moi non plus, si ? - Oh, mon White, lui répondit-elle, l’air mi-amusé mi-désolé. Tu m’en voudrais ? Ne le prends pas mal, mais même si les muscles ne font pas tout, ils instaurent un certain rapport de force… - Et pourtant, tu aurais tort, l’interrompit-il simplement. Comme tu as peut-être tort pour ce garçon. - D’accord, le provoqua-t-elle, ouvertement amusée cette fois. On va parier l’un contre l’autre. - Tu as une fortune, comme si c’était équitable… - Restons modestes et mettons en jeu notre dîner de ce soir. Je sais déjà où nous irons, reste à savoir lequel de nous réglera l’addition. Je parie sur Mele et toi sur le petit nouveau. Ca te va ? - Je n’aime pas les paris. - Comme si tu avais grand-chose à y perdre, susurra-t-elle. Dans les deux cas, tu me raccompagnes après le dîner.
Le brouhaha baissa d’un cran, emportant avec lui la réponse de White, qui ne voulait pas sortir de toute façon. Une sorte d’arbitre, un grand escogriffe mal habillé et équipé d’un haut-parleur, se plaça entre les deux combattants.
- Mesdames et messieurs, hurla-t-il dans l’appareil, faisant à nouveau vibrer la structure métallique. Les paris sont clos, les jeux sont faits mes amis ! Ce soir, pour notre premier combat, applaudissez Mele, le tenant du titre ! En face de lui, Nero, l’outsider !
Les applaudissements et les vociférations emplirent la grande salle jusqu’au plafond alors que les deux adversaires se dévisageaient stoïquement. White se sentit gagné par un léger vertige.
- Ne perdons pas de temps avec les règles, puisqu’il n’y en a pas ! Que le combat… commence !
Le type recula précipitamment dans la foule, ne laissant au centre du cercle que les combattants. Le silence se fit alors que ces derniers se regardèrent encore sans rien faire pendant quelques secondes. Puis, leurs mouvements furent si soudains que personne ne vit distinctement qui avait bougé en premier. Mele se rua en ligne droite sur le jeune homme, qui le contourna agilement, désamorçant ainsi sa première charge. Le Porto-Ricain n’était pas lent, mais par rapport à son adversaire bien plus léger, il n’était pas assez rapide. Il fut cependant prompt à se retourner, ne laissant pas assez de temps à Nero pour lancer une attaque de côté. Le jeune homme parvint cependant à lui lancer un coup de coude au visage, qu’il réussit à dévier au dernier moment sur son épaule musclée. Sous les exclamations tendues de la foule, Nero recula à toute vitesse. Ils étaient à peu près égaux en termes de réflexes, songea White. Mais le petit Italien avait très bien compris qu’il devait maintenir la distance. Si Mele arrivait à l’immobiliser, il n’aurait pas la carrure pour encaisser ses attaques. Il fallait qu’il puisse continuer à les esquiver tout en essayant de placer les siennes. Après quelques passes du même genre que celle-ci, le premier vrai coup fut porté par Mele et fit résonner le hangar souterrain d’acclamations en tout genre. Nero le reçut dans les côtes, mais il parvint à sauter hors de portée du coup suivant, plié en deux, probablement le souffle coupé. Il se ressaisit alors que Mele essayait d’en profiter pour le charger à nouveau, évita son poing de peu, et réussit à lui envoyer un coup de pied retourné dans le tibia. Le colosse s’écrasa par terre mais roula un peu plus loin et se remit debout en un temps record. Du sang lui coulait du nez et de la lèvre inférieure, qu’il essuya d’un geste brusque. De son côté, le garçon semblait avoir encore les côtes endolories, même s’il s’efforçait de le dissimuler en se tenant le plus droit possible. Ne se quittant pas des yeux, les adversaires se mirent à tourner lentement l’un autour de l’autre, maintenant une distance constante entre eux. La foule était en transe, mais ils l’ignoraient complètement. Après quelques secondes de ces pas chassés, ils foncèrent de nouveau l’un vers l’autre. Nero esquiva un premier revers, puis un coup de genou mais au prix d’un bond que Mele semblait avoir anticipé : il le faucha en pleine tête d’un ample mouvement du bras. Le jeune homme fut jeté à terre plus loin. Le coup l’avait étourdi à la tempe et lui avait ouvert la pommette. White sentit le goût métallique du sang lui emplir la bouche aussi concrètement que si c’était lui qui avais reçu l’attaque. Mele essaya d’attraper son adversaire par le col mais ce dernier lui glissa entre les mains et se jeta de tout son poids contre ses jambes, le faisant basculer. Alors que le colosse tombait en avant, Nero se redressa suffisamment pour lui envoyer un coup de genou en pleine poitrine. White entendit des os craquer aussi distinctement que si cela arrivait juste à côté de lui. Les deux adversaires se relevèrent et White quitta la salle.
Quant à Carmen, ce sera une amie de Sol, la fille du chef du gang Porto-Ricain, qu'elle et Nero croiseront dans le prochain chapitre. Ca y est, je vous ai bien perdus dans tous ces persos que vous ne connaissez pas ? |
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Inwë
Déesse de l'amour
Age : 36 Localisation : Non loin de Cupidon Emploi/loisirs : Déesse de l'Amour à temps plein Humeur : maternelle
| Sujet: Re: Repaire Hobb Mar 25 Nov - 14:23 | |
| - Mio a écrit:
- La version courte, c'est qu'il s'agit d'un combattant dans un tripot où ont lieu des combats à mains nues illégaux (oui, ce petit bout d'histoire m'a été intégralement inspiré par ce perso, mais ça tombe très bien parce que j'avais un chapitre à compléter et je ne savais pas avec quoi). Laure ! Devine contre qui il se bat ! (mais on ne connaît jamais l'issue du combat, muarf muarf)
Nerooooooooooooo (et j'ai lu après, donc oui, c'est lui. En même temps, si tu me demandes, c'est que c'est lui. Mon chouchou Nero). Et écoute, si en plus ça t'a aidé, cool. Et cool si tu arrives à le caser aussi, Ginny... Par contre, moi ça va être chauuuuuud... Je peux avoir une petite idée, surtout pour Kimmy, mais Kimmy, dans un roman fantasy, ça jure comme prénom. ahahaha (bon, du coup, elle aurait un crush sur Eoghan. C'est pas Mele, mais bon, voilou). Carmen du coup, j'ai pas d'idée... Peut-être qu'elle pourrait recueillir les enfants des rues mutilés... A voir ! Bon, Pink, par contre... Ils peuvent peut-être manger du canard ? ahahaha. Ils vivent dans le désert je suis pas sûre... |
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