Est-ce que vous aussi, vous vous êtes déjà retrouvé dans cette situation où vous savez ce que vous devez écrire, ou la scène est très claire dans votre tête, mais une fois devant votre carnet ou votre page word, impossible de surmonter un terrible ennemi : la flemme. Votre histoire vous plaît, c'est pas ça le problème, c'est juste que vous voudriez qu'elle soit déjà écrite.
Et alors, ça vous arrive souvent ? vous faites quoi dans ce cas-là ? racontez-nous vos histoires de flemme.

Roh, c'est tellement ça ! Je vois de manière nette les scènes défiler, je me dis "WOH, ça va être trop cool ! J'ai trop envie de lire ça !". Mais en fait, contrairement à toi, je m'en arrête pas là, par souci de flemme (ou de déception par rapport à l'attente ?). Je vais tout mettre en oeuvre pour mettre les meilleurs mots dessus ! Et souvent, plus la scène est nette dans mon esprit, mieux elle sera écrite. Ca coule de source.
Mais ouais, j'aimerais tellement me lire, des fois, en fait !   

Merci vous me rassurez ! Je l'ai ressenti tellement de fois pour mon roman Dark Fantasy ! Je pensais être la seule, eh bien non. Moi c'est pas vraiment la flemme qui me donne cet effet mais plutôt l'impression que je n'ai pas les épaules pour l'écrire.

Par contre, ouais, j'aime bien me lire. Pour les nouvelles surtout, plusieurs mois après les avoir écrite. La plupart du temps je me dit "oua que c'est NUL" Mais parfois ça me plait et ça me motive à écrire.

MAIS TELLEMENT !
Même pour mon mémoire c'était comme ça. Même que j'ai dit à mes profs de soutenance que le sujet m'intéressait drôlement et que si quelqu'un faisait un mémoire là-dessus ça m'intéresserait trop de le lire... Elles m'ont regardée avec un air désespéré, m'enfin tu sais comment ça s'est passé Lo !

Nan mais plus sérieusement, mais oui, j'ai tellement envie de lire des trucs que j'imagine ! Mais tellement la flemme de les écrire. Comme quoi on n'est pas au bout de l'imagination (parce que vu la quantité de bouquins et fictions que je lis pour palier à ma frustration, je suis certaine qu'on n'a pas effleuré les 1% de l'imagination collective...)
Des fois, j'aimerais bien pouvoir directement dicter ce qui se passe dans ma tête pour que ça se retrouve dans word. Mais mon langage parlé et mon langage écrit sont tellement différents que ça donnerait un truc hyper crado que j'aurais très certainement la flemme (tiens, elle est encore là, elle ?) de retravailler.

Fiona, c'est vrai que des fois on aimerait avoir un dictaphone pour les pensées pour pouvoir se lire directement  

Raconter nos histoires de flemme, ce sujet est fait pour moi   
Plus sérieusement ça m'arrive tout le temps, et c'est exactement comme tu l'as décris, Lo. Sauf dans de très rares cas où je me sens sur-motivée, généralement j'ouvre ma page word, je la contemple pendant quelques minutes avec un regard de poisson frit, puis je soupire et je vais glander sur internet à la place. Pourtant, c'est pas faute de ne pas aimer la scène ou ce qu'il s'y passe ! Je me sens juste absolument incapable de fournir l'effort pour trouver la phrase, les mots, ce que je dois raconter, et l'écrire. C'est encore pire quand c'est le début de la scène et qu'il faut que je commence de rien.
Généralement, dans ce cas, je relis ce que j'ai fait avant. (les passages que j'estime pas trop pourris, sinon ça me déprime). Ça me permet de me remettre dans l'ambiance, si je relis une dizaine de pages puis que je continue sur ma lancée j'arrive parfois à écrire 2-3 nouvelles phrases  .
Pourtant une fois que je m'y suis mise, pour de vrai, et que j'ai écris, je suis super contente de pouvoir lire quelque chose de nouveau. A force de relire et de re-relire les mêmes scènes en boucle, je n'ai plus l'habitude de découvrir des lignes totalement "inédites", que je viens d'écrire, et c'est vachement plaisant de lire quelque chose qu'on ne connaît pas encore par cœur, mine de rien, krkrkr.

Ielenna a écrit:

Je vais tout mettre en oeuvre pour mettre les meilleurs mots dessus ! Et souvent, plus la scène est nette dans mon esprit, mieux elle sera écrite. Ca coule de source.

Cte chance ! Moi généralement c'est le contraire. Plus la scène était classe dans mon esprit, moins je trouve qu'elle rend bien sur le papier. Parce que mon écriture n'est jamais à la hauteur de mes attentes, cte grosse ingrate (alors que pour les scènes que je n'affectionne pas spécialement, voire les scènes qui n'étaient pas prévues et que j'invente sur le tas, je les trouve généralement vachement bien au final parce que je n'avais rien imaginé de grandiose en amont, y a pas ce contraste désavantageux...).

Fiona a écrit:

Des fois, j'aimerais bien pouvoir directement dicter ce qui se passe dans ma tête pour que ça se retrouve dans word.

Ce serait pratique ! Quoique, en y réfléchissant, je me rends compte que le problème pour moi n'est pas d'écrire au sens propre du terme, mais plus de trouver les mots. Dans ces moments là, dans ma tête, ça fait "[esquisse de début de phrase] *raye* [3 mots] *raye* [2 mots] ............. *blank* ....... roooh ça me saoule, jme casse". Du coup ça rendrait pas grand chose krkrkrkr. En fait il me faudrait un truc qui prend directement les images dans ma tête et qui les mette en mots sur ma page word (mais ce serait moins marrant, quand même, tu perds 50% de l'intérêt du processus d'écriture là...)

Je suis exactement dans le même cas qu'Anda. Sauf qu'il m'est impossible de relire les chapitres précédents, puisque je n'ai aucune histoire en cours. Et pourtant, je vois la première scène dans les moindres détails, et franchement, elle sera géniale une fois écrite ! Mais j'ai juste la flemme de commencer, de me mettre devant une page Word.
Avant, quand ça arrivait, j'écoutais des nouvelles musiques, de préférence très tard le soir. Je relisais la dernière page écrite, et j'arrivais simplement à visualiser le reste de la scène, à poser des mots sur les actions, et c'était tellement bien. Mais, la plupart du temps, il fallait retravailler dessus en pleine journée, et j'avais la flemme...

Comme vous tous, je suis parfois atteinte de la flemme. Le truc c'est que moi je ne pourrais pas me lire. J'ai déjà du mal à me relire, c'est pas une partie de plaisir de voir que c'est et que ça ne sera jamais comme on le souhaite à la virgule près. Y'a toujours quelque chose qui va pas. Alors moi, j'écris mais je me dis, "tant pis si c'est mauvais", ce qui fait que même quand j'ai la flemme souvent j'écris, c'est pas terrible mais j'écris quelques lignes, je me force, et ensuite ça part (ou pas.)(quand ça part pas, je vais zoner sur internet   )

Parfois que je regarde tout ce que vous dites, je me dis que finalement, c'est parce qu'on est tous des flemmards qu'on a autant d'imagination et que du coup, la flemme est notre amie. Si on avait pas cette flemme en nous, on aurait plus le temps de laisser notre esprit créatif vagabonder. On serait juste des machines à écrire sans imagination et tout nos textes seraient vides d'émotions. De simple automate pianotant sur nos claviers...

Oui, j'aime bien trouver des excuses. Et je suis particulièrement fière de celle ci. Elle sera dans un manuel de français un jour.

Sinon, de mon coter, flemme ou pas, les scènes que j'ai imaginé dans ma tête et que je trouve super, j'ai énormément de mal à les écrire. Parce que vivre deux fois la même choses, j'aime pas trop ça (même si je peux relire 50 fois de suites certains textes) et donc forcément, ça me soule juste de les mettre sur papier. D'ou l'utilité d'un machine qui transforme les pensés en mots sur notre page word. Vous avez trouvé l'idée qui révolutionnera le monde. *-* Je pourrais vendre mon chat pour une petite merveille comme ça.

Mais bref, moi la flemme, j'ai appris à vivre avec. Donc ça va. On cohabite plutôt bien. Genre, j'écris pendant 15 minutes, et elle regarde une série pendant 40 minutes. Puis on fais souvent des sieste pour imaginer la suite de nos projets et pendant qu'elle s'endort, moi, ma tête continue d'imaginer. Et au réveil, pendant qu'elle me comate, moi je raconte tous ça à mon chat, puis on va bosser et le soir, je lui accorde une épisode qu'une quelconque série avant d'écrire pendant 15 minutes. Puis au lieu de nous faire des bon petits plats, on se fait un sandwich vite fais. Parce que pour les repas, elle prend le dessus et refuse de discuter.
Tout est une affaire de dressage. La flemme, c'est comme un petit ami. Si on lui fait plaisir, elle acceptera de partir dans son coin pour laissé la place à notre autre amie, la motivation.

Oui oui, on se justifie comme on peut hein.

Citation :

J'ai envie de lire mon histoire, pas de l'écrire.

MAIS TELLEMENT !!

Alors moi, le truc, c'est que ça avance très bien dans ma tête, mais au moment d'écrire, je me rends compte que je suis toujours, genre, à la scène départ, et je réalise tout ce qu'il y a entre cette scène et là où j'en suis dans ma tête. Et là : FLEMME !

Mais oui, mais tellement...   


Aliane : plus je te lis, plus tu es mon amie.   Si, ne discute pas.

Ce titre, c'est moi et Tours d'Ardoises  

Je saurais pas expliquer vraiment la flemme qui me prend à chaque fois que j'ai le temps d'écrire... Mais j'ai toujours l'impression que le propre de chaque scène est la part d'aléatoire et d'instantanéité qu'elle prend au sein de l'esprit à l'instant même où on y pense ; et parce que le fait de la matérialiser, sur l'écran, la rend tout de suite plus... terne ?

Depuis un moment je reviens en fantôme, il est temps de remédier à ça.
J'ai lu rapidement les réponses. Ce sujet m'intéresse parce que je suis totalement concernée. Parfois j'ai une idée, mais j'ai la trop la flemme de l'écrire dès que ça devient un peu compliqué. Et résultat, j'avance pas. Par contre, j'adorerai lire la scène (c'est, paradoxalement, ce qii me motive). Pour résoudre ce problème j'ai une solution assez simple : j'écris à l'arrache, j'enchaine sur quelque de mieux puis je retouche ce qui m'embêtais. La plupart du temps ça marche.  

C'est exactement ça. En fait, je connais plus ou moins le déroulement entier de mon histoire.surtout la partie 2 qui est très claires mais qui doit patienter afin que la partie 1 soit terminée et, en effet, j'ai la flemme et un soucis de perfectionnisme. Je m'explique :

Si je trouve que mon texte n'est pas assez précis ou potable à la lecture, je ne continuerais pas d'écrire et attendrait qu'une idée ou un truc du genres pointe le bout de son nez. Moi difficile ? Noooooon.   

La flemme me colle toute la journée que ce soit pour écrire ou non. Comme toi Angel, je suis aussi perfectionniste, ce qui est pour moi très problématique. Imaginer l'histoire, les scènes, comment se comporteront mes personnages, etc. je peux le faire à tout instant. Par contre, quand vient le moment de tout mettre à l'écrit, je n'en ai aucune envie tant il y a de choses à écrire ! Dans ma tête ça fait : "oh non ! J'ai déjà passé plusieurs heures à imaginer cette scène, pas envie de passer plusieurs heures à l'écrire aussi !". Quand la flemme n'est pas aussi forte, il m'arrive d'écrire l'histoire sous forme de tirets ou de courts résumés. Mais par exemple une fois le passage retranscrit, je suis capable de le réécrire plus d'une dizaine de fois. A force ça me fatigue, donc je laisse en plan l'histoire écrite, tout en imaginant sa suite (je trouve plus rapide de modifier des scènes dans mon esprit que sur l'ordi).

Ah bah voilà Libellya, tout pareil que toi. En fait, je fais tellement d'efforts pour imaginer l'histoire, dans ma tête, qu'elle se déroule dans les moindres détails. Et après, bah... vu que l'histoire, je la connais, qu'elle m'a fait voyager et tout, pourquoi se fatiguer à l'écrire, et à l'écrire moins bien que ce qu'on a imaginé ?
J'ai hâte que quelqu'un invente une machine qui permet de sortir ses rêves et tout directement de a tête pour les regarder, tiens.

Tiphs a écrit:

J'ai hâte que quelqu'un invente une machine qui permet de sortir ses rêves et tout directement de a tête pour les regarder, tiens.

Le rêve !