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| Je suis une "character-killer" | |
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Auteur | Message |
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Admin
Age : 122
| | | | Anda
Ancienne pyromane reconvertie dans la médecine
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Ven 24 Jan - 17:03 | |
| Mais quel tyran ! (c'était pas une menace, juste un moyen de se dédouaner, votre honneur !) |
| | | LorianO
Gardienne du poney yaoiste
Age : 34 Localisation : Au premier rang d'un concert Emploi/loisirs : Groupie Humeur : I say 39 time that I love you
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Ven 24 Jan - 17:50 | |
| Disons que j'avais déjà émis l'idée avant mais que ce sujet m'a aidé à prendre ma décision... vous jetez pas tous sur Ienny, c'est pas uniquement sa faute ! :p |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Ven 24 Jan - 18:00 | |
| Lo', tu vas pas tuer ton petit de 2 ans quand même?!
Et Anda, prend rendez-vous avec mon assistant Maître Lharnaque on va régler ce problème de menace.
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| | | Fiona
Libraire vorace spécialisée jeunesse
Age : 33 Localisation : Je dirais bien derrière toi, mais t'es où, toi ? Emploi/loisirs : Libraire pour le meilleur et pour le pire (mais surtout le meilleur) Humeur : Fatiguée
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Ven 24 Jan - 21:44 | |
| Oui c'est la faute à Ienny. Et attention, maintenant j'ai un moyen de pression, je peux tous vous spoiler, nyahahaha ! |
| | | LorianO
Gardienne du poney yaoiste
Age : 34 Localisation : Au premier rang d'un concert Emploi/loisirs : Groupie Humeur : I say 39 time that I love you
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Ven 24 Jan - 21:55 | |
| Flo si tu spoiles je... je sais pas encore ce que je te fais mais je trouverai bien. Moi aussi, je sais des choses sur toi... (enfin si on s'embarque là-dedans c'est un cercle sans fin...^^) bon, si tu spoiles, je t'enlève de l'histoire ! |
| | | Fiona
Libraire vorace spécialisée jeunesse
Age : 33 Localisation : Je dirais bien derrière toi, mais t'es où, toi ? Emploi/loisirs : Libraire pour le meilleur et pour le pire (mais surtout le meilleur) Humeur : Fatiguée
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Ven 24 Jan - 22:18 | |
| Je m'appelle pas Flo, je m'appelle Fi. Mais nan, je le ferai pas... Quoique. :p |
| | | Jyanadavega
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Lun 5 Mai - 10:22 | |
| Eh bien, je crois qu'on peut également me qualifier de "character-killer". En faites, au départ, j'ai une forte inclinaison pour le drame et en outre, toute histoire qui finit par "ils vécurent tous heureux et eurent beaucoup d'enfants" m’agacent. Bon quand je réécris (tente de réécrire) le livre (et sa suite) que j'avais commencé à 8 ans, j'essaie de ne pas tuer trop de gens et de faire une fin à peu près heureuse parce que c'était l'idée de départ mais j'avoue que c'est compliqué. Donc je les torturerais un peu quand même... |
| | | Eyglun
:morph:
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Lun 5 Mai - 15:18 | |
| Faire des crasses à ses personnages, c'est le bien. Mais outre le fait que ça relate d'un certain masochisme plus ou moins enfoui dans notre subconscient (mais si, mais si ), c'est en général plus facile de le faire sur des personnages qui sont prédestinés à cet effet, plutôt que sur des personnages dont on a envie qu'ils perdurent. Perso, vu que je crée mes personnages d'abord pour remplir un rôle, et non pas en fonction de leur comportement ou de leur apparence (que je ne connais toujours pas pour un grand nombre d'entre eux) et que TdA est une fresque politique, je peux assez facilement dire "ce personnage sera de telle famille, placé de cette manière dans la ligne de succession" et décider que s'il meurt, ça pourrait permettre à un autre personnage, que je créerai au besoin, de prendre sa place, avec ce qui s'ensuit au niveau de l'intrigue. Par contre, si tuer des "figurants" ne me pose aucun problème, de même que tuer des protagonistes dont leur mort est conditionnée par l'intrigue, je ne sais pas si je serais capable, "comme ça", de décider de la mort d'un protagoniste par la conjecture d'éléments sordides du destin. Même si j'amenais ça de manière réaliste, je ne sais pas si je le pourrais. Déjà parce que comme je le disais, l'intrigue, si je veux pouvoir la bâtir de manière correcte et plausible à mon sens, se doit d'être toute tracée dans les grandes lignes de mon point de vue (qui n'est pas forcément le chemin que je suggère dans le texte écrit : je pense ne pas être le seul à aimer laisser des fausses pistes et des faux espoirs ) ; donc tuer un personnage dont j'ai prévu qu'il serait utile beaucoup plus loin, ça peut paraître fun sur le coup, mais ça amènerait trop d'emmerdes et ce ne serait pas "worth it" au final. Et puis, même si je crée les personnages pour leur rôle, je leur greffe ce qui fait d'eux des personnages et pas des ombres chinoises, ce qui fait que je m'y attache quand même... C'est comme ça que j'ai bâti la famille d'Eyglun, et je pense être arrivé à lui donner malgré tout une dimension réaliste. Alors qu'elle est issue, de toute pièce, des mes machinations démoniaques Là où ça devient plus emmerdant, c'est que comme je n'aime pas écrire mon scénario justement pour ne pas avoir à le relire et à le trouver plus terne que ce que j'avais imaginé (ce phénomène de la scène parfaite qu'on a dans la tête mais qu'on n'arrive pas à retranscrire ; sauf qu'ici la scène en question n'est pas une scène mais ma ligne directrice, et que le seul moyen que j'ai pour la retranscrire est de l'écrire, et pas de l'abréger ne serait-ce qu'un minimum pour qu'elle prenne une forme de liste de points, de paragraphes, bref d'aide-mémoire), je le garde dans ma tête, ce qui fait que par exemple plusieurs mauvaises nuits de sommeil peuvent m'amener intuitivement à modifier ces-dites grandes lignes de scénario pour y inclure quelques macchabées de plus. Mais toujours dans le futur, pas dans ce que j'ai déjà écrit. Bref, d'après ce que j'ai lu je rejoins pas mal le camp des amateurs de "morts programmées". Après c'est vrai que si je prévois des morts qui desservent l'intrigue, je n'ai pas encore envisagé le fait de faire mourir des personnages "pour le lecteur" dans le sens où "lui, à ce stade tout le monde doit l'aimer, hop, suppression" ou au contraire "lui, tout le monde veut sa peau, hop, tout le monde est content". Je pense que c'est comme pour beaucoup de choses : la mort du personnage fait partie du personnage lui-même, et quelle qu'elle soit, une fois qu'elle se produit, je ne pense pas qu'elle puisse se reproduire autrement sans que cela nous gêne un minimum. |
| | | Phoenix
Age : 25 Localisation : Hogwarts Emploi/loisirs : Tête en l'air Humeur : Heureuse
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Ven 4 Juil - 20:27 | |
| Pour ma part, je trouve que les Sad-Ends sont les plus belles, surtout traduites par une mort (souvent du personnage principal hehe ) Et j'aime tuer mes personnages en fait, je peux pas l'expliquer, et puis, comment se souvenir réellement d'une histoire quand on n'a pas été surpris, et quand on n'a pas ressenti une grande émotion ? I'm a character-killer |
| | | Madouce
Age : 33 Localisation : France ou Suisse Emploi/loisirs : Vagabonde de l'imagination Humeur : Ego-boost
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Dim 6 Juil - 14:17 | |
| Je n'ai pas l'impression d'être une "character-killer", car au final il n'y a pas beaucoup de personnages principaux qui meurent dans mes histoires, principalement des personnages tertiaires. Je ne vois pas l'intérêt de tuer pour tuer, au début ça peut ajouter un certain sens dramatique mais à la longue c'est plus un running-gag un peu ridicule... Il faut que la mort s'inscrive dans une démarche percutante, destinée à prendre le lecteur par surprise ou bien à faire en sorte qu'il espère la survie du personnage, en sachant très bien que ce ne sera pas le cas. En tuant ces personnages principaux à tour de bras, le récit perd de son charme, je trouve. Bon après tout dépend de l'histoire et de son déroulement, bien sûr, mais en général je ne suis pas spécialement fan. |
| | | Hybrid
Age : 42 Localisation : Nord
| Sujet: Re: Je suis une "character-killer" Lun 18 Mai - 21:34 | |
| Je ne suis pas une character killer. Je ne suis pas non plus un gros poney plein d'amour comme j'ai pu le lire au début du sujet (j'ai survolé, mes excuses, pas tout lu). En fait je me dis que je suis une froide intrigante qui calcule et étudie l'intérêt de telle ou telle mort et de quelle manière elle doit intervenir pour obtenir l'effet escompté (des larmes, un cri de soulagement, un grincement de dents). De cette manière sur mon 2nd projet (Evalan), je fais mourir un personnage important de l'histoire, auquel il est évident que l'on peut s'attacher (d'ailleurs ma bêta m'en veut toujours pour sa mort car elle l'aimait d'amour), il tient un rôle de mentor. Mais c'est conditionné par l'évolution du héros qui a du mal à prendre son envol et ses responsabilités, et là n'a plus d'autre choix. C'est un personnage que j'aimais, sans doute un des plus fouillés de l'histoire, mais la logique de mon histoire m'obligeait à le faire. Verdict : qu'on lui coupe la tête ! Idem en cas de scènes de batailles, je ferais pas ressortir un groupe vainqueur sous prétexte qu'ils sont de "mon" côté, du côté du héros et des gentils. En cas de guerre ou d'affrontement, sauf à volontairement tricher en déséquilibrant le niveau, il y a forcément des morts et des blessés dans les 2 camps. Les tribulations d'une bande de personnages qui passent leur temps à se castagner sans qu'aucun jamais ne se fasse tuer, je trouve que ça manque beaucoup de crédibilité. Alors sauf à les faire passer pour des bras cassés, c'est ptet pas la peine de les tuer à la pelle non plus. Par contre, c'est un sang-froid que je n'arrive pas à utiliser avec mes héros. Je n'aime pas les fins "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" [Non, en fait j'aime bien, tant que c'est pas niais et cliché], mais pour moi, tuer le héros c'est terminer l'histoire et m'interdire de me l'approprier un peu. Quand je termine un livre, j'aime bien y réfléchir un peu par la suite, me demander ce qui pourrait bien se passer après ça, comment le héros se remet de ses aventures (après on me demande pourquoi j'écris des trucs interminables...). Tuer le héros, c'est m'empêcher de rêver. Et je peux bouder un livre pendant plusieurs mois si l'auteur tue un personnage auquel j'étais vraiment attachée (marche aussi pour les jeux vidéos et les séries films/télé). Parce que c'est plus pareil, après. Sinon je pense pas que ceux d'entre vous qui s'avouent chara-killer sont forcément des psychopathes (bien que ça reste une possibilité )... faut pas non plus oublier l'effet que produit la mort sur le lecteur. Ça éveille un sentiment violent parce qu'on était en pleine empathie (ou qu'on contraire, on attendait que ça, qu'il crève !). Pour moi c'est juste une manière comme une autre de faire vivre l'aventure au lecteur, et de lui arracher des sentiments qui l'attacheront à l'histoire et lui donneront envie de poursuivre. NB : roh, j'adore cette pub en haut de page pour la nouvelle Yaris Hybride France. Ahah. Vive la publicité ciblée \o/ |
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