Parce qu'on écrit tous depuis longtemps et qu'on n'a pas maîtrisé l'art subtil de l'écriture en un jour...

Vous pouvez parler d'une phrase, d'une incohérence, d'un personnage, d'une scène de brioche maladroite, d'un nom loufoque ou d'une réplique mais aussi d'une histoire entière que votre jeune âge foufou vous aurait inspiré, de ce que vous voulez, que vous êtes prêts à partager bien sûr, le but n'est pas de vous faire avouer vos petits secrets les plus honteux !


Lâchez-vous sans complexes pour nous raconter les pires archives que vous avez retrouvé de vous ! Le maître-mot est auto-dérision, et bien sûr on respecte ses petits camarades qui ont le courage d'assumer leurs erreurs et fantaisies les plus comiques !

Je pense que les noms de villes dans les Fleurs d'Opale parlent d'eux-mêmes ! (qui aurait trouvé l'idée intelligente d'appeler ses villes Déségipsien, Pirofoby ou encore Soul'Océan, à part une gamine de 13 ans ?)
Je me souviens aussi de mes premières brioches, qui étaient calamiteuses (je les ai encore en version MANUSCRITES, ce sont des perles, je les vendrai des milliers quand je serai riche et célèbre). D'ailleurs, la première brioche entre Diphtil et Astiran est sûrement l'une des scènes que j'ai le plus réécrit (6 fois, je crois).
Je me souviens aussi de ma naïveté, BIEN AVANT que j'écrive les Fleurs, mais que j'aimais écrire des histoires d'amouuUuUuUuUr, et que j'étais persuader que "embrasser langoureusement", ça signifie "en y mettant la langue". J'impute la faute aux Sims.

FOUTUS SIMS, JE SUIS AVEC TOI.

J'ai déjà parlé de mon paysan du Moyen-Âge nommé Kévin Dujardin (ça commençait littéralement comme ça : "Par un beau matin au Moyen-Âge, Kévin Dujardin..." après je sais plus trop).

Sinon pour prendre un exemple récent et qui ne peut donc pas se justifier par mon âge, à 17 ans, pour le début de Viva Las Vegas, j'ai quand même fait voyager le personnage d'une journaliste NEW-YORKAISE jusqu'à Las Vegas en 4x4 en une petite journée.

Cherchez l'erreur.
A ma décharge, dans les trois quatre lecteurs de l'époque personne n'a RIEN vu. J'ai réalisé moi-même l'étendue de ma bêtise en voyageant sur la côte ouest en voiture avec mes parents.
Et c'est ainsi que Joyce Wendell a déménagé à Los Angeles.

Et dans le prochain épisode, nous parlerons de cette fameuse histoire fantasy que j'ai commencée à 11 ans. Teaser : il y avait un peuple qui s'appelait les Minus.

Kevin Dujardin. Seriously ?

Non, moi j'adorais décrire mes personnages en deux lignes, cheveux-yeux-âge, combo qui tue.

J'avais un monde de fantasy. Dans lequel il n'y avait qu'UN SEUL village de clampins.
T'avais des reines TROP TROP puissantes, qui avait des objets TROP TROP puissants, mais qui te cédaient cet objet... à partir du moment où tu répondais à une devinette débile...

Je me souviens aussi d'une histoire avec des extra-terrestres, avec une prof de SVT qui donnait des cours sur les extra-terrestres et apparement ça n'inquiétait aucun parent d'élève, et quand elle s'est évanouie en classe, les élèves ont rigolé et ont fait la fête dehors.
C'était un autre monde.

J'aurais beaucoup de choses à dire sur le premier jet des Fleurs. Les personnages NE DORMAIENT PAS (sauf après avoir brioché), ils voyageaient TOUT le temps ! (ce n'était pas des chevaux, MAIS DES ROBOTS ?!) On se faisait la guerre sans raison, mais fallait qu'il y ait la guerre. La gamine de 10 ans, elle traçait une horde de mecs qui la pourchassaient pour la tuer. Les Dieux étaient plus cons que les personnages (on était pas dans la merde). Ah, et la poste existait.

Kévin Dujardin ? La classe  

Je me souviens quand j'étais en primaire, j'avais écrit une "saga" (aujourd'hui j'appelle ça trois copies doubles  ). Le personnage principal s'appelait Morganna Sadie (d'où ça me venait, je n'en sais rien) qui avait entre autre une mère qui s'était étouffée par une cacahuète (j'avais des envies de meurtres contre mon frère xD). Le reste importe peu mais ça, ça me fait rire  

J'ai commencé à écrire en faisant du RP sur forum (sur le forum d'Ogame, je crois, même) ; bref c'était de la science-fiction (sisi, avec des vaisseaux spatiaux et tout ), mais je n'en ai plus aucun souvenir.

Après, est-ce que le fait que je n'en ai plus aucun souvenir et le fait que je sois passé sur de la fantasy sont des éléments concomitants ou pas... J'ai pas de réponse non plus

moi j'ai un peu de chance de ce côté-là, j'ai vraiment commencé à écrire assez tard, donc j'ai pas trop de poèmes-de-quand-j'avais-treize-ans (ouf). Par contre, j'ai ce début d'histoire de chick-lit pour ado, très fortement inspirée du Monde délirant d'Ally, qui n'avait pas dépassé les cinq pages (et encore). C'était le journal intime d'une ado assez banale à qui il allait arriver tout plein de trucs (mais bon, j'ai jamais atteint ce passage-là, hein).

HAHAHA Mio je me souviens du jour où tu t'es aperçue de cette incohérence ! C'était magique !

De mon côté, j'ai de belles grosses boulettes à mon actif. Déjà, mes deux premiers romans contenaient une Elue, qui se battaient contre un grand méchant. J'en dirai pas plus à propos d'Etoile de la Vie, parce que c'est l'histoire entière qui est honteuse !
Mais le premier jet d'Allunia, c'est l'histoire d'une orpheline qui n'a pas d'amis et pas de parents (pratique pour la faire disparaître), qui se réveille dans un monde parallèle après sa mort (bon ça chut, je l'ai gardé !). Elle se fait attaquer par les méchants gardes au service d'un empereur manipulé par un PRETRE TYRANNIQUE, le genre grand méchant de chez méchant, super-vilain qu'on explique pas pourquoi, il aime faire le Mal sans raison et tout. Et puis elle se transforme, la meuf. GENRE, ses cheveux poussent au bas du dos, elle devient nyctalope et OOOOOOOOH elle apprend qu'elle est l'élue qui sauvera Allunia du chaos !

Quand je dis que j'ai BEAUCOUP de réécriture, je plaisantais pas.

HAHAHA Mio je me souviens du jour où tu t'es aperçue de cette incohérence ! C'était magique !

De mon côté, j'ai de belles grosses boulettes à mon actif. Déjà, mes deux premiers romans contenaient une Elue, qui se battaient contre un grand méchant. J'en dirai pas plus à propos d'Etoile de la Vie, parce que c'est l'histoire entière qui est honteuse !
Mais le premier jet d'Allunia, c'est l'histoire d'une orpheline qui n'a pas d'amis et pas de parents (pratique pour la faire disparaître), qui se réveille dans un monde parallèle après sa mort (bon ça chut, je l'ai gardé !). Elle se fait attaquer par les méchants gardes au service d'un empereur manipulé par un PRETRE TYRANNIQUE, le genre grand méchant de chez méchant, super-vilain qu'on explique pas pourquoi, il aime faire le Mal sans raison et tout. Et puis elle se transforme, la meuf. GENRE, ses cheveux poussent au bas du dos, elle devient nyctalope et OOOOOOOOH elle apprend qu'elle est l'élue qui sauvera Allunia du chaos !

Quand je dis que j'ai BEAUCOUP de réécriture, je plaisantais pas.

Nyctalope toi-meme.

"j'étais persuader que "embrasser langoureusement", ça signifie "en y mettant la langue". J'impute la faute aux Sims."

MOI AUSSI !

Ah et sinon, Mio, euh, y'a encore des jeunes ici, hein, j'ai même pas dix sept ans, j'imagine pas la tête que je ferai quand je m'apercevrai de choses plus tard, que j'ai postées sur sky. x')

Sinon euh ben, moi à 6 ans j'ai écrit une histoire nommée "La princesse Mathilde" (oui bon je vous ai jamais caché mon prénom hein) et tout était en or, même les pommes, et y'avait un magicien qui faisait la vaisselle. J'aime bien la conception de la vie d'un enfant de six ans. :O BREF le reste j'en parlerai pas, c'est bien plus honteux que ça. AHERM

Moi j'ai débuté avec une histoire de fantasy clichée à mooort qui devait faire dix-quinze pages, c'était assez...euh ? Pourri, voilà. Avec du recul, je pourrais le publier sous le titre "tous les clichés de la fantasy réunis en un seul livre." Avec un Elu (Atreyu, qu'il s'appelait. J'étais fan de l'Histoire sans fin) qui préfère se balancer du haut d'une falaise plutôt que d'affronter son Destin, puis qui tourne dark side parce que ses nouveaux BFF lui ont pas dit toute la vérité. Du coup il se tourne du côté du méchant très très méchant qui devient gentil à la fin parce que en fait surpriiiiise c'est le père de l'Elu. Bref.
Sinon une fois j'ai appelé un de mes personnages Ethan, je suppose que ça rentre parfaitement dans le sujet. Mais en fait c'était un gamin de quatre ans qui se faisait buter à la fin, donc bon, ça rattrape.

Tu pourrais pas bosser pour Hollywood Aleksey !
Le mec il bute des gamins de quatre ans, direct quoi. (Steven Spielberg de 1975 aime ça)

Moi aussi j'ai fait ma dose de fantasy pourrie. Je m'en suis rendu compte moins vite que toi puisque j'ai quand même pondu 92 pages, ce qui était de loin le plus long que j'aie fait jusqu'à Viva Las Vegas. J'avais 11 ans donc, je n'avais jamais vu ou lu le Seigneur des anneaux et pourtant il y avait des similitudes troublantes : pour une quête à deux balles destinée à prévenir une guerre totale, une petite compagnie composée d'un membre de chaque peuple devait voyager à travers tout l'Empire...
Les dialogues, comment dire. Les membres de la compagnie s'engueulaient comme des chiffonniers tout. le. temps à base de "Et pourquoi c'est toi le chef d'abord !" et parlaient comme des adolescents vénèr de nos jours.
Et comme mes problèmes avec les noms ne s'étaient pas encore arrangés (ils ne se sont jamais vraiment arrangés en fait mais chut c'est un secret), les deux royaumes des hommes s'appelaient le royaume du Nord et le royaume du Sud. Mais j'avais brouillé les pistes, les Noréens (oui) avaient la peau mâte alors que les Sudéens étaient blonds aux yeux bleus lolilol trop original. Y avait pêle-mêle des Minus (OUI), des Amazones, des Farfadets, des Démons chauve-souris, des Golem, des Faunes, des Esprits, des Zombies... Et je crois que cet aperçu devrait vous suffire.

(et si tout cela sonne vaguement familier à deux ou trois personnes sur ce forum, il se POURRAIT qu'ils aient eu affaire à un extrait de choix sans le savoir...)

Mio a écrit:

Tu pourrais pas bosser pour Hollywood Aleksey !
Le mec il bute des gamins de quatre ans, direct quoi. (Steven Spielberg de 1975 aime ça)

Ouais, c'est triste. Ou alors il faut que je renie mes convictions profondes.
MAIS OUI MAIS IL EST MORT POUR LA BONNE CAUSE. Enfin non mais comme ça son grand frère était triste et sa colère lui permettait de faire des trucs de fou.


Je rêverais de lire ton histoire. Tolkien et Martin à côté ça doit être du pipi de chat.

Une des histoires que j'avais écrit à 13 ans c'était celle d'Ashley (absolument), qui débarquait dans un nouveau lycée parce qu'elle venait juste de déménager dans une nouvelle maison SANS PARENTS (oui madame). Et forcément c'était une jeune fille timide qui n'avait pas d'amis, mais ça C'ÉTAIT AVANT, parce qu'ensuite elle devenait la fille la plus populaire du lycée et y'avait les jumeaux Adam et Lincoln qui tombaient amoureux d'elle, et wouaaaah le triangle amoureux de OUF. Voilà, et sa meilleure amie s'appelait Haley (normal quand on sait qu'ils vivaient tous à NANTES). Et les acteurs qui représentaient mes perso sortaient tous des Frères Scott.
J'ai toujours le cahier, quand je suis déprimée je vais le lire et je me tape une barre, parce que je-te-raconte-pas-les-dialogues-de-merde (dialogue théâtral en plus). Mais bon je le cache bien au fond de mon placard quand même parce qu'on sait jamais, quelqu'un pourrait tomber dessus...

AH. Et le top du top, le TITRE : Toi et moi, pour la vie.

TADAAAM.

Une histoire honteuse ? Une fan-fiction pour ma part !
C'était la première fois que je publiais sur le net. Cette fan-fiction parlait de Michael Jackson (car oui, je suis bercée par sa musique depuis ma tendre enfance). Lors de sa mort, j'eux un tel chagrin que je pondu une fan-fiction ! Vive l'hommage...
Je m'investissais beaucoup dans cette histoire en plus. Je reprenais des dates exacts, des évènements, des anecdotes etc. J'y rajoutais ma touche personnel et puis voilà.
Je pense avoir écris... 90 chapitres (des très petites je rassure). Peut-être qu'un jour je la reprendrais pour le fun. Elle me détendait et je ne me prenais pas la tête à l'écrire. (Pas comme mon projet de maintenant quoi.  )
Enfin voilà !
Ah et oui ! Elle était en Théâtral, les descriptions étaient raccourcie par des liens et je pense que c'était le plus gros rassemblement de clicher au monde !

Ho Angel je connaissais pas du tout les fanfiction sur MJ, moi je sors vraiment de mon potager là.
Mais si ça peut vous rassurer, mon écrit le plus honteux ne vient pas de quand j'étais très jeune et innocente comme vous l'étiez, mais de quand j'avais 17 ans, et que j'étais naïve et naïve. (J'insiste bien sur naïve).
J'étais au lycée, j'avais pas de temps libre mais j'arrivais quand même à poster tout les deux soirs un chapitre clandestinement, en pleine nuit, sans me faire chopper. Et c'était une fanfction sur...twilight. Oui oui. A cette époque, personne ne connaissait, j'avais lu les livres peu avant et j'avais bien aimé. Le dernier n'était pas encore sorti, alors j'avais imaginée ma fin, et mon histoire commençait à partir de la fin du tome 2. C'était un ramassis de truc plus stupides les uns que les autres, et je les postais sur skyblog, et j'avais genre 6 000 visites par mois et des centaines de commentaires et de fans et..j'étais contente de voir que mon truc plaisait.
Argh, j'en frissonne rien qu'en y pensant. J'ai fini par ne plus avoir de temps du tout, j'étais trop crevée du coup j'avais besoin de ma nuit pour dormir pour de vrai, alors je l'ai mise en pause au chapitre 71 et j'ai cessé de m'en occuper. Quand des mois plus tard, à la pause des vacances d'été je suis retournée voir ça, je me suis sentie mal. Genre, c'était niais au possible, et genre très peu réaliste. C'était le monde des bisounours mélangé avec de l'espionnage et des clichés comme on en fait plus. La honte. La honte fois 10 000. Mais bon j'ai encore plus honte pour la dizaine de personnes qui m'avait plagiée à l'époque (le film avec Pattinson étant sorti entre deux). Ça fait seulement cinq ans, mais ça me traumatise toujours autant. Comment j'ai pu faire un truc pareil ? :violon: 

Ca va, je suis quand même rassurée !

Ielenna a écrit:

j'étais persuadée que "embrasser langoureusement", ça signifie "en y mettant la langue". J'impute la faute aux Sims.

MA VIE EST UN MENSONGE !!!!! Je le croyais aussi durant 19 ans....  

Mais du coup euh... en fait... c'est quoi ?


Sinon pour en revenir au topic, étant gamine je collectionnais les clichés  du genre, mon héroine arrive dans un univ. médiéval, elle rencontre un beau jeune homme qui est en fait le prince, ils poutrent le mechant (super moche, super sadique, et avec pour ambition de tuer tout le monde), et elle devient reine.... Si si.

 Mais bon je vous rassure je l'ai pas laissé comme ça hein ! Je suis entrain de le reprendre et de faire des changements drastiques, namé !

À mon tour, à mon tour !

Mais je tiens d'abord à signaler que, pour "embrasser langoureusement", j'en suis !!  

Alors voyons... Mon tout premier écrit, qu'on pourrait instinctivement associé à "mon écrit le plus honteux", et ben en fait, j'en ai pas si honte que ça.

C'était au collège. Je vous passe toutes les fois où on faisait des rédactions au collège, on va dire que ça ne compte pas (et pour ce que je m'en rappelle...) Mais celle-là, je m'en rappelle parce que je l'ai encore : c'était une toute petite nouvelle policière. Je m'en rappelle surtout parce que j'avais utilisé une alternance présent/imparfait pour raconter l'histoire, ... et que le prof n'avait pas du tout compris. Genre, il m'a demandé pourquoi j'écrivais pas tout au présent ou tout au passé. "Bah, c'est parce qu'il y a l'histoire au présent, et il y a ses souvenirs qu'il raconte au passé !". J'étais trop fière de moi, en plus, je trouvais que ça rendait bien. Une fois qu'il a compris ça, il m'a demandé si on pouvait la publier dans le journal du collège.

J'ai toujours l'exemplaire.

J'aime bien le relire de temps en temps (quand je tombe dessus quand je fais mon ménage dans mes tonnes de papiers mais chut). C'est sûrement cliché parce que le peu que je connaissais du genre, c'était les séries télé. Et les séries télé adoooorent les clichés. Mais bon, comme c'est très court, ça passe pas trop mal. Et c'est la première fois que j'utilisais le principe du flash-back. Trop fière, j'vous dis.

Hé ! La première reconnaissance officielle de mon talent ! Ça s'oublie pas !  

Sinon, j'aime bien aussi parce que le pistolet du méchant est un Sig Sauer, ce qui me permet de dire que j'avais déjà lu le premier Artemis Fowl à cette époque. Et oui, ma vie est tellement passionnante que j'ai besoin de chercher les indices pour remettre les événements dans l'ordre chronologique. Mais chut.

Je ne me souviens pas -là, tout de suite- du nom du méchant, mais c'était drôle. Et c'était un récit à la première personne du singulier, donc on a évité un cliché de plus pour le nom du héros. Ah ah.

Sinon, il y a mon premier poème. Et celui-là aussi, j'en étais super fière, mais je ne m'en rappelle plus du tout    Je l'avais offert à ma prof de piano de l'époque. Quelques années plus tard, je me suis mal vue en train de l'appeler pour lui demander une copie..  

Tout ce dont je me rappelle, c'est que c'était un devoir à faire à la maison (toujours pour le collège), et que je ne l'avais pas fait parce que j'ai horreeeeeeeur de la poésie. À écrire moi-même, en tout cas. Le prof, au lieu de laisser passer, m'a envoyée dans le couloir avec les quelques autres qui n'avaient pas fait le travail, et il nous a dit qu'on avait le reste du cours pour le faire avant de passer à l'oral comme tout le monde. VDM. J'ai mis du temps trouver quelque chose, j'étais furax, je voulais PAS faire son satané poème.

À l'époque, j'avais commencé à lire les Harry Potter (ma vie est passionnante, bis).

En perdant mon temps à rêvasser, j'ai eu la réplique de Dumbledore à la fin du tome 1 : "Pour un esprit équilibré, la mort n'est qu'une grande aventure de plus." C'est devenu à peu de choses près la dernière phrase de mon poème. Tout le reste est venu tout seul après ça. Magnifique.

Un de ces moments que j'aime et que je chéris dans ma carrière d'écrivain en herbe, et dans mon rapport douloureux à la littérature en général.

Je me souviendrai toujours de la tête des gens quand j'ai annoncé le titre : La Mort.
(Prends-moi pour une dépressive gothique suicidaire, s'il-te-plaît)
À la fin, j'ai eu 19,5/20. (Albus Dumbledore aime ça.)


APRÈS (oui, je suis partie pour raconter ma vie) il y a eu une période que j'appellerai d'écriture orale. Les histoires se passaient dans ma tête, ce qui ne m'empêchait pas de réfléchir à la tournure des phrases. On jouait à des RP avec mon frère. Dans le jardin, après que mon père ait passé la tondeuse, on ramassait l'herbe style on est des paysans au moyen-âge, et il faut surtout terminer avant la tombée de la nuit avant que les démons et les loup-garous envahissent les rues du village. Ah, le doux temps de l'enfance... Darkstone est une perle dans son genre. Si vous ne connaissez pas, jetez-vous dessus.

Mon premier "véritable" roman est dans la même lignée, mais à l'écrit, ça rend beaaaaaaauucoup moins bien.   Le mec est à peine sorti de son village vers sa grande et noble quête que j'ai abandonné. À ma décharge, j'étais arrivée au lycée et j'avais un regard un peu plus critique sur ce que je faisais.

L'essai Lara Croft et le coup de la perle musicale enchantée au fond du lac Mozart, je ne l'oublierai jamais. Ma conscience ne me laissera jamais l'oublier... J'ai vraiment honte, sur ce coup-là.

Après, ma première fanfiction était une daube, mais je l'ai laissée en ligne, alors vous pourrez vous faire votre propre opinion sur la question... Euh, non, c'était la quatrième, en fait... !  
La première est cool. Monstrueuse, mais cool. La deuxième et la troisième font partie de mes préférées. La quatrième, je la renie tellement c'est pourri. Après, ça va mieux.  

Je crois que pour le reste, je me suis bien améliorée, quand même...

Voilà !  

Spoiler:

Mon premier écrit bon on va partir du côté des histoires. En fait j'ai écris des histoires et des poèmes quand j'étais au primaire ou début collège, mais je ne m'en souviens pas. J'ai commencé à quatorze ans à écrire et puis un blog star fan fiction Jonas Brother est arrivée et je me suis dit pourquoi pas ? J'ai donc écrit une fan fiction Jonas Brother sans rien connaître du groupe et sans jamais écouter une chanson. En fait d'ailleurs les Jonas Brother n'arrivaient qu'au beau milieu de l'histoire. Au début c'était l'histoire d'une fille de seize ans qui quitte sa mère (au Canada) pour vivre aux Etats-Unis avec son père et son frère et il lui arrivait pleins d'histoires (et je trouve que c'était pas si nunuche que ça). Ma deuxième fan fiction Jonas Brother, je la garde au chaud car je pourrais très bien la resservir très bientôt, en fan fiction ou non, j'aime beaucoup l'idée de départ ! 
Et ensuite j'ai écris une histoire romancée de ma vie du moment où la fille qui me représentait sortait avec le mec que j'aimais à l'époque et oui, mais je ne l'ai jamais fini (contrairement à ma première fan fiction !)

Entre le paysan du Moyen-Age Kevin Dujardin et le village de Soul'Océan, ce topic m'a tuée! Alors bon, je fais partager!

ATTENTION ANECDOTES DÉGUEULASSES:

Spoiler:

BLAGUOUNETTES NORMALES:
Avant Manipulations, je faisais un livre qui s'appelait le Livre de Petra. Ce serait long à raconter alors je vais juste vous présenter: LE GARY-STU LE PLUS GARY-STU DE TOUS LES GARY-STUS.
Mon Gary-Stu s'appelait Don Felipe Solembumm. Ne me demandez pas ce que c'était que cette consonance espagnole à deux balles.
Le Livre de Petra était une sorte de fantasy steampunk. Solembumm était le héros, Petra, la narratrice. Dans ce monde, les pauvres pouvaient aller se vendre comme cobayes à des savants, les Biomécaniciens. Petra, qui crevait de faim, s'était vendue au Biomarché à Solembumm, qui lui avait implanté des bras en crystal indestructible. Les Biomécaniciens étaient réunis en une organisation nommée la Confédération, dirigée par Lord Faquarl.
En soi, c'était pas si nul (j'aime encore bien l'idée du marché aux humains). Mais! Don Felipe Solembumm avait vingt-cinq ans, des "yeux de chat" (je voulais dire par là qu'ils étaient DORES), et TOUT LE MONDE ÉTAIT AMOUREUX DE LUI, à commencer par moi. Mais aussi, et bien entendu, la narratrice, PETRA! Rajoutez à ça Sylvester, un espion de la Confédération (un homme, donc). Mais aussi sa propre sœur Yolanda Solembumm (aah, l'inceste, le ressort dramatique préféré des filles de quatorze ans...)! Et attention, son autre sœur Eudémonia aussi (elle avait juré de le détruire mais c'était parce qu'elle l'aimait...au fond d'elle, tout au fond)! Et sa rivale Biomécanicienne Quincy! TOUT LE MONDE! Et pourtant, il ne faisait rien pour!
D'une façon générale, Solembumm ne laissait pas indifférent, parce qu'il avait été prophétisé qu'il "INSTAURERAIT UN MONDE NOUVEAU". Rien que ça...Sauf que, Quincy (beaucoup plus âgée que lui), avait à sa naissance, sur ordre de Faquarl, installé dans son corps une sorte de bombe à retardement appelée La Fleur, qui était destinée à éclore le jour de ses vingt-sept ans, jour auquel il était censé RENVERSER LE MONDE (me demandez pas pourquoi ils l'ont pas tué...Parce que c'était un bébé? Hey, Hérode il s'est pas emmerdé...). Genre c'était un élu, quoi.
Attendez, COMBO= BOGOSS+UN PEU NEURASTHÉNIQUE (amour tragique avec sa sœur Yolanda)+ ELU DESTINE A DE GRANDES CHOSES+ BOULEVERSE LA VIE DE TOUS CEUX QU'IL RENCONTRE (même Eudémonia parce qu'au fond, elle veut le buter parce qu'il a choisi Yolanda)+ VRAIMENT BOGOSS.
Insupportable à lire. A un moment, il était en prison et Petra le voyait au parloir pour lui faire passer un truc pour que Fenrir le fasse exploser à distance (UN MOMENT IMPORTANT DE L'HISTOIRE, DONC) et tout ce que cette conne pensait à raconter pendant un paragraphe, c'est que même en combi kaki, il était vraiment vraiment vraiment bogoss pffffffiou
Et le reste était assez gratiné parce que pour renverser le monde (Dieu seul sait ce que ça veut dire, vu que j'ai jamais fini cette histoire), il avait créé d'autres clones (un genre d'armée). Dans le tas, nous avions FENRIR MUIR. Fenrir était pas mal non plus dans le genre Gary Stu= seul survivant du massacre de sa famille (49 personnes)+ pouvoirs quasiment illimités (il pouvait se transformer en absolument tout. même en tank. même en feu. à un moment, il s'échappait en faisant fondre l'acier de ses chaînes; hé ouais. et il pouvait aussi contrôler sa chair A DISTANCE. Une goutte de son sang par terre, et même s'il était à dix kilomètres, BOUM, il pouvait la transformer en nimp! à se demander pourquoi Solembumm avait une armée...)+ai-je dit qu'il était trèèès beau?
Bon voila, le Livre de Petra, beaucoup de bonnes idées en théorie. En pratique, surtout beaucoup de Sueisme. 

T'en fais pas. Mon premier roman, quand j'avais six ans, s'appelait "la princesse Mathilde" (de mon prénom donc) alors je crois que pour le coup... sinon on a tous eu notre période beaugoss de la vie que tous les personnages féminins du roman aiment, hein. Tu n'es pas seule ! (et je vais éviter de te décrire tous mes anciens projets, genre y'en a un c'était un troupeau de chevaux qui parlaient, à partir de là...)