YEAH coucou les gens !
J'espère que vous êtes prêts pour ce NaNo-Ge

Pas vraiment XD mais ça va venir

Alors, si vous voulez placer un de mes perso, je vous propose :

- Oléandre : 35 ans, cheveux noirs coupés au carré, peau pâle, yeux verts, de taille moyenne et avec peu de formes. Elle est une guerrière hors pair et détient quelques pouvoirs magiques (notamment des champs de force et de la télékinésie). Elle ne craint pas le combat rapproché et est relativement optimiste.

- Guymart : 50 ans, un air un peu à la Aragorn (Seigneur des Anneaux), c'est un mercenaire hors pair également, qui a tout apprit à Oléandre. Il est sage, mais il ne faut pas non plus lui chercher des noises.

Voilà, si vous avez besoin de précisions, n'hésitez pas ! Vous pouvez en faire ce que vous voulez (et ils n'ont pas de noms de famille, à vous de le trouver !)


Liste de mots à placer :
temps - voyage - heures - jours - vortex - siècle - ère - décennie - semaine - mois - futur - présent - passé - génération - moment - minute - seconde - période - cycle - date - âge - avenir - surlendemain - prochainement - périple - une montre - exploration - boucle - jadis - auparavant

Bon alors voici des persos de mon histoire que vous pouvez intégrer à la votre si vous le voulez :
-Nolhan le vieux sage fou : vieil homme d'âge indertiminé, paraît 70 ou 80 ans mais en a bcp plus (dans mon histoire plus de 1000 ans), il a fuit son village ado pour réussir à assouvir son anbition de servir la reine. Très calé en magie, en Histoire de son Monde et des différentes races. Son but dans la vie : aider à maintenir un équilibre relatif entre tous les peuples. Il est gentil,, révenant mais peu être sévère avec des élèves/apprentis....Peu ressembler un peu à Dumbledor mais en plus honnête et plus droit. Son but est vraiment la survie des souverains (ou pour votre livre du héros) quitte à manipuler dans son dos. Cuisine très mal

-Gordon : blond foncé, yeux bleus, grand et voix grave, charmeuse. Il a un charisme énorme, charmeur mais dans le bon sens du terme. Prend soin de ses amis mais adore mentir (pour aider). Traits principaux : charisme , charme, attachement à ses amis, loyauté, dans le fond doute sur ce qu'il doit faire et ses origines. Compléxé vis à vis de son origine (mixte nait de 2 parents appartenant à des ethnis/races différentes).

voilà

Bonsoir à tous,
je vais vous proposer 2 personnages:

- Nerwen : une jeune magicienne de six ans. Fille de Faëlys et Illian, du peuple de l'eau (bleu). Adore Soraya, déesse de la magie. Veut devenir une grande soigneuse.
- son frère Aegon, neuf ans: protège sa petite sœur des guerriers rouges ( peuple des montagnes de lave). Il tue son premier guerrier à 9 ans d'une flèche entre les deux yeux.

EmeraldSnow je vais utiliser ton vieux fou si tu veux bien, j'en ai un dans mon histoire il n'a pas encore de nom

temps - voyage - heures - jours - vortex - siècle - ère - décennie - semaine - mois - futur - présent - passé - génération - moment - minute - seconde - période - cycle - date - âge - avenir - surlendemain - prochainement - périple - une montre - exploration - boucle - jadis - auparavant

mot bonus : timey-wimey

Amarine est une métisse aux cheveux anthracite, attachés en une queue de cheval qui les assombrit et les fait passer pour noirs. Pas très grande, mais rendue svelte et athlétique par l’entrainement et les missions, elle porte parfaitement bien la veste et les cuirs qu’elle affectionne.  Avec son nez busqué et ses lèvres pulpeuses, elle pourrait être charmante si elle n’arborait pas en permanence une moue boudeuse. Ses beaux yeux verts en amande cachent le tempérament énergique et fougueux de sa jeunesse, mais semblent parfois hantés par un terrible secret. Elle est avant tout déterminée à se montrer forte et sans défaut, prenant exemple sur sa tante Lueva, sergent de la compagnie.

Avec sa peau sombre et couturée de cicatrices, Sourn' est presque une caricature de sergent instructeur. Petit, trapu et carré, il semble taillé dans un bloc de granit à peine dégrossi. Confiant en ses capacités, son air un peu nonchalant contraste fortement avec son sens des responsabilités. Il ne se livrera pas rapidement, mais une fois que sa confiance est acquise, il devient un agréable compagnon.

Voilà, j'ai utilisé le vieux. Il était déjà dans mon histoire mais là il cuisine vraiment trop mal...
Chapitre 4 de mon wattpad

temps - voyage - heures - jours - vortex - siècle - ère - décennie - semaine - mois - futur - présent - passé - génération - moment - minute - seconde - période - cycle - date - âge - avenir - surlendemain - prochainement - périple - une montre - exploration - boucle - jadis - auparavant

438 mots écrits ce soir

Owiii, j'adore Anastasia ! Merci Maderose

Voilà voilà, d'une pierre deux coups, une analepse (ou flashback, en langage compréhensible ) et l'intégration du Guymart d'Elo. Il ne sera pas compliqué d'intégrer le vieux fou et/ou le beau gosse, par contre, j'aurais peut-être un peu plus de mal avec les enfants (à moins d'en faire des victimes innocentes, mais ça m'embeterait de buter tes personnages Anne-Gaelle ).

Et sinon, c'est le Nano, alors niveau construction de phrases et répétition, la correction se fera en Janvier    

Rivent se rappelait la dernière fois qu’il avait été mortellement blessé.
A l’époque, il s’appelait Roche-sifflante. Flottant sur un nuage de vent tourbillonnant, son corps de roches anthracite était encadré par deux bras aux pierres se déplaçant lentement dans de lents flux d’air. Son visage était étonnamment plus souple que maintenant, d’une composition proche d’un sable doré, une crête têtière semblant en permanence giflée par le vent. Il ne faisait pas encore partie de la compagnie des « Coureurs d’éléments » mais de celle des « Golems de chair », appellation qu’il trouvait extrêmement paradoxale et ne s’appliquait pas du tout à lui, pour le coup. Alors qu’ils parcouraient les Marais de Brume, ils avaient été attaqués par une nuée de dragons d’eau. Ils en avaient abattus une bonne dizaine avant que les bestioles n’arrivent sur eux, mais leur nombre était impressionnant. Une bonne vingtaine d’entre eux s’en était pris à l’élémentaire. Rivent avait riposté de ses poings,  écrasant et repoussant les volatiles. Hélas, ils avaient l’avantage du surnombre, et le lacéraient en de nombreux endroits. Il sentait bien leurs propres enveloppes se rompre sous ses coups, entendait les cris des bêtes blessées s’enfuyant à tir d’ailes, sentait les corps mous s’écraser au sol, mais il subissait les perforations des serres et des becs, sentant son énergie fuir par les nombreuses blessures que les animaux lui infligeaient. Il se battit tant que ses forces déclinantes le lui permirent. Mais il sentit soudainement que l’énergie lui manquait. Il vacilla, plaquant ses mains sur son crâne, tentant d’endiguer la perte, mais ne put faire un pas avant de s’effondrer dans l’eau peu profonde. Il eut à peine le temps de se sentir tomber, d’heurter le sol spongieux, de sentir l’eau s’infiltrer dans ses plaies qu’il tomba dans l’inconscience.
La douleur le réveilla. Il lui semblait que toute sa surface s’embrasait. Sa peau le cuisait, semblait l’étreindre, trop petite pour lui. Il croisa le regard empli d’inquiétude de son sergent. Quelqu’un criait. Son sergent semblait parler, lui dire quelque chose, mais ce cri couvrait tout autre son. A la réflexion, il s’avéra que c’était lui qui hurlait, mais il ne savait pas comment s’arrêter. Guymàrt, le sergent, le secoua. Rivent se hérissa à son contact, voulut le repousser mais son bras ne lui répondait pas. L’humain, avec sa sensibilité coutumière, dut sentir quelque chose car il saisit le bras de l’élémentaire – qui hurla de plus belle à son contact – et lui agita devant les yeux. Le long de son bras, sous la surface de sa peau, un liquide transparent se faisait tranquillement un chemin, se répandant entre les pierres, emprisonnant parfois une bulle d’air qui explosait quelques secondes après. Les yeux agrandis d’horreur, il comprit qu’il était en train de mourir. Un nouvel élément s’était infiltré en lui par ses blessures, piégé à l’intérieur de son enveloppe lorsque celle-ci avait réussi à se refermer. A ce moment précis, il aurait préféré que les plaies ne se referment pas, vidant totalement son énergie en une agonie ô combien plus miséricordieuse.
- Roche-sifflante, qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Réponds-moi, s’il te plait, je peux pas t’aider si tu me dis pas ce qu’il y a. C’est pas une transformation ? C’est censé être aussi douloureux ? Est-ce que c’est dangereux, pour toi ou la compagnie ?
En bon professionnel, Guymàrt restait calme, et tentait de transmettre à Roche-sifflante une partie de son flegme. Le méka secoua la tête, dans l’impossibilité de répondre autrement. Il vit le liquide atteindre son poignet, et hurla de plus belle lorsque l’articulation se tordit selon un angle improbable. Guymàrt saisit son couteau –plutôt une machette – et l’appliqua sur l’épaule du meka.
- Est-ce que je coupe ?
L’élémentaire secoua la tête. Il sentit comme un poids étrange sur son visage, comme si celui-ci s’était ankylosé. L’eau avait-elle atteint son crâne ? Il trouva enfin comment arrêter de crier. La douleur s’estompa un peu, remplacée par une peur panique. D’une voix rauque qu’il ne reconnaissait pas, il demanda à Guymàrt :
- L’eau a atteint mon visage ?
Le sergent se mordit la lèvre et acquiesça. L’élémentaire hurla à nouveau.

ET dans la foulée, l'arrivée de Nolhañ.

Qui avait pris fin une fin d’après-midi. La douleur, bien que présente, n’était plus que le fantôme de ce qu’elle avait été. Il resta un instant sans bouger, de peur de réveiller la souffrance. Il bougea prudemment, observant les réactions de son corps. Il parvint à se redresser. Regarda ses jambes. Leva un bras. Plia les trois doigts de sa main. Il se leva et trébucha, s’écrasant contre une paroi. Il tentait de maîtriser ses nouveaux membres quand le vieux kangareuil entra, attiré par le bruit.
- Ça va, Roche-sifflante ?
Le meka secoua la tête. Ce nom ne le concernait plus. Roche-sifflante était mort, il s’était réincarné en… lui. Le sage multi centenaire se pencha sur l’élémentaire, inquiet.
- Ça ne va pas ? Si je peux faire quelque chose pour vous…
L’élémentaire secoua à nouveau la tête et tendit la main à son vis-à-vis. Il testa sa nouvelle voix, bien plus grave que l’ancienne.  
- Vous pouvez m’aider à me relever ?
Le kangareuil se mit à rire.
- Je ne serais pas capable de vous aider. Je ne suis qu’un vieillard chétif. Mon savoir est immense, mais ma force inversement proportionnelle, tout comme mes talents de cuisinier. A la rigueur, je peux vous prêter ma canne, ou appeler un médecin plus costaud que moi.
L’élémentaire lui fit signe de lui laisser sa canne, et le vieillard s’exécuta de bonne grâce. Une fois debout, en équilibre instable, il fit face au vieux kangareuil. Celui-ci lui rendit un regard scrutateur.


Et enfin Aeg'on.
. Il poussa le rideau de perles cliquetantes.
- TONTON GRANC’AR !
Une tornade brun-rousse se jeta à son cou. Il s’appuya sur sa queue musclée pour éviter de basculer en arrière, relevant les pattes pour amplifier le mouvement.
- Hey, doucement mon petit Aeg’on. Tu te rends pas compte de ta puissance, T’as failli me renverser.
Son neveu éclata de rire.
- Ne dis pas ça, il va finir par croire que son super tonton Arpenteur n’est qu’un kangarou comme les autres, qui fuit ses responsabilités familiales.
Granc’ar lança un sourire carnassier à sa sœur. Il y a longtemps, ils s’étaient disputés à ce sujet, mais c’était aujourd’hui une blague récurrente.
- Tout change. Je ne vous ai pas encore présenté ma nouvelle copine, Señta.
- Señta ? Une equreuil ? Granc’ar, qu’est-ce que tu vas encore me faire subir, hein ?
Son père sortit de l’ombre du couloir.
- Tonton, tonton, je suis trop fort. Hier, j’ai utilisé l’arc de Brik’at, et j’ai touché la cible pile au centre ! Du premier coup ! Tu crois que je pourrais devenir Arpenteur, aussi ?
- Oui, bien sûr, mais il faut continuer de t’entrainer dur, répondit Granc’ar, détachant l’encombrant fardeau de son cou. Laisse-moi dire bonjour à ton grand-père, veux-tu ?

C'est sûr que ça m'arrangerait que tu ne fasses pas mourir mes petits bouts de chou
M'enfin s'il le faut ... t'es libre hein

Mon bout d'histoire avec le vieux fou :

Nerwen cria quand le cheval se cabra. Une vision de cauchemar se tenait devant eux. C'était un vieil homme décharné, qui paraissait avoir mille ans. Sa peau semblait translucide tellement elle était fine et blanche. Il n'avait que la peau sur les os, des sillons profonds couraient le long de son visage anguleux et des cloques immondes recouvraient son front et l'avant de son crâne dégarni. Ses cheveux blancs hirsutes se dressaient sur sa tête comme s'il venait de rater une expérience d'alchimie et de faire exploser son laboratoire. Mais ce qui épouvanta le plus les deux enfants ce furent ses yeux. D'une couleur étrange, rosâtre, ses prunelles semblaient les transpercer sans les voir. L'une fixait le ciel tandis que l'autre regardait le sol, donnant au vieillard un aspect terrifiant.

Cependant, la licorne s'était calmée et s'approchait doucement du vieil homme, qui, sans décrocher un mot, tendit la main vers elle. Aegon tenta de tirer sur les rênes pour la faire reculer, mais Bourrasque avait atteint son but et elle refusait d'obéir. Son maître lui avait demandé de les conduire au vieux meunier, elle l'avait fait.

Tandis que Nerwen, tremblante de peur, semblait se recroqueviller sur elle-même, Bourrasque enfouit son museau dans la main du vieil homme. Celui-ci fit alors une grimace qui ressemblait à un sourire, découvrant, à la grande surprise de Nerwen, une rangée de dents très blanches, quand elle s'attendait plutôt à quelques chicots pourris. Sans savoir pourquoi, la fillette se sentit soudain rassérénée par ce sourire, qui rendait moins repoussante la figure du vieil homme.

"Bonjour les enfants, dit-il d'une voix étrangement jeune.

- B... Bonjour, bégaya Nerwen.

- Bonjour, répondit Aegon, un peu plus assuré que sa sœur.

- Quel âge vous avez ? demanda la jeune magicienne, sa curiosité prenant le pas sur sa peur.

- Nerwen !" la rabroua son frère.

Le vieillard éclata de rire. Il avait un rire cristallin, très incongru dans ce contexte.

"- Cela ne me dérange pas. Je vais répondre à la jeune demoiselle", dit-il d'une voix douce, une fois son rire calmé.

Il reprit sa respiration puis commença d'une voix douce.

"J'étais là quand Soraya et Shankara étaient encore enfants. J'étais là quand elles se sont battues et ont enfanté les peuples Mizu et Tsuchi. J'étais là quand les peuples Seizons et Reikons ont été façonnés par leurs Dieux respectifs.

- On dit que les Reikons n'ont pas de Dieu, le coupa Nerwen, très fière de ses lectures. Ils adorent le Grand Bonhomme de neige, là-bas, dans leur pays tout froid.

- Nerwen ! intervint à nouveau son frère.

- Mais quoi  ? Je l'ai lu dans un livre venu de la bibliothèque reikonne. Il parlait de Morrigane, la grande et belle dame qui a créé les Reikons. J'aimerais trop être comme elle, fit-elle, soudain rêveuse.

Puis soudain, la réalité rattrapa la fillette et les larmes lui montèrent aux yeux. Le vieil homme voyant cela, se hâta de prendre la main des deux enfants.

- Venez, dit-il simplement. Je ne suis pas très bon cuisinier mais je vais vous préparer un bol de ragoût chaud. "

Et il les entraîna à l'intérieur de sa cahute...

Dans la maison, le désordre régnait en maître. Des plans côtoyaient des manuscrits, des fioles ouverts dégageaient une odeur nauséabonde, des taches de fumée noircissaient les poutres soutenant le toit et la poussière recouvrait le tout d'une sorte de linceul blanc.

Nerwen éternua.

- Vous vivez ici ? demanda-t-elle innocemment.

- Non, ici c'est mon laboratoire, répondit le vieil homme. J'y travaille et j'y mange. C'est ici que vous dormirez cette nuit, décréta-t-il.

- Mais... et maman ? demanda soudain Aegon, rappelant immédiatement sa sœur à la situation qu'ils étaient en train de vivre.

- Nous allons lui offrir une cérémonie digne de ce nom le rassura immédiatement le vieillard, d'une voix grave. Mais avant il faut que vous mangiez. On ne fait rien de bien le ventre vide."

Il souleva le couvercle d'une marmite et Nerwen eu instantanément un haut-le-cœur. L'odeur était épouvantable. De quelle infâme potion s'agissait-il ?

Elle eut la réponse très vite, lorsque le vieux saisit trois bols et commença à les remplir avec la mixture nauséabonde...
"Euh... Je n'ai pas très faim, fit la fillette...

...Moi non plus, ajouta son frère, en fronçant le nez à son tour."

- Ta, ta, ta, pas de ça avec moi, fit le vieux avec autorité. Vous allez manger, ça va vous requinquer".

Les deux enfant grimacèrent mais se turent.

Le vieil homme posa énergiquement les deux bols devant eux et ajouta deux cuillères, avant de retourner se servir un bol pour lui-même.

Nerwen plongea le nez dans son bol tout en retenant sa respiration. Puis, n'y tenant plus, elle demanda.

"Comment vous vous appelez monsieur ?"

Le vieux sourit doucement.

" Mon nom est Nolhan. Je suis le meunier du village. Mais aussi alchimiste et mage, pour vous servir. Vous pouvez m'appeler Maître Nolhan."

125 mots écrits aujourd'hui.

temps - voyage - heures - jours - vortex - siècle - ère - décennie - semaine - mois - futur - présent - passé - génération - moment - minute - seconde - période - cycle - date - âge - avenir - surlendemain - prochainement - périple - une montre - exploration - boucle - jadis - auparavant

mot bonus : timey-wimey

Voici mon analepse... Avec Nohlan, le perso emprunté


Le récit du Vieux meunier

"Jadis, dans les temps anciens, les Dieux étaient frères et sœurs. Soraya, déesse de la magie, sœur de Shankara, déesse de la guerre. Oriana déesse des cauchemars, sœur d'Oniria, fée des songes.

Un jour, Nali, déesse de la Vie, a voulu jouer à la poupée. Mais son frère, jaloux, a vu les jolies poupées de Nali, qui ressemblaient fort à des humains, et il les a cachées dans la terre du jardin. Nali a beaucoup pleuré. On dit que ses larmes ont donné vie aux poupées, mais de manière transitoire.

A l'époque ce n'étaient que des jeux d'enfants... Mais leurs parents ont décidé de leur donner une leçon. "Celui qui n'a pas de nom" a soufflé sur les poupées de Nali et les êtres humains ont été créés et sont devenus vivants de manière pérenne. Il a alors demandé au petit frère de façonner une terre pour les accueillir, afin de réparer le mal qu'il avait fait à sa sœur..."

Nerwen et Aegon écoutaient, captivés par le récit de Nohlan...

"Le petit garçon s'est exécuté, trop content d'échapper à une punition plus rude "(Celui qui n'a pas de nom" pouvait parfois être sévère avec ses enfants).

Il a donc créé la planète Sœur, à l'origine une seule terre entourée d'eau, avec, aux quatre "coins", les quatre peuples : les pêcheurs mizus près de la mer du Nord-Ouest, les chasseurs tsuchis, près des terres de lave au Sud-Est, les Reikons dans les Neiges du Nord-Est, et les marchands seizons, nomades férus de commerce."

Il reprit sa respiration. Le silence était assourdissant. Au loin, on entendait Bourrasque manger son picotin d'avoine et soupirer d'aise...

"Au début, tout se passait bien. Les peuples vivaient en harmonie. Ils voyageaient, commerçaient, se rencontraient, se parlaient. Ils découvraient Sanctuaire, le monde dans lequel ils vivaient. Et ils cueillaient des plantes et commençaient à les mélanger pour en faire du raku-raku, la première boisson alcoolisée..."

Nerwen grimaça. Elle avait déjà essayé d'en boire en cachette, mais elle avait détesté ça. C'était fort et amer, qui pouvait aimer cette boisson ? Mais en pensant au ragoût immonde du vieil original, elle se dit qu'il devait bien y avoir des adeptes de ce genre d'élixir chez les adultes...

"Le problème, c'est que Nali et son petit frère s'amusaient trop bien avec leurs nouveaux humains et leur nouvelle Terre. Ils ont provoqué la jalousie de leurs autres frères et sœurs. Le Dieu de la Mort notamment, a voulu jouer lui aussi, et il a cassé en deux l'une des poupées de sa sœur. Shankara, qui l'aimait beaucoup, a voulu l'aider à réparer et elle a recollé les morceaux de son mieux.

S'en est suivi une violente dispute entre Nali et Skankara. Ce qui a fait pleurer Soraya, leur petite sœur, déesse de la magie. Les larmes de Soraya sont aussi précieuses que celles de Nali, dit Nohlan en aparté. Les potions de Nali soignent, tandis qu'aucune magie n'est possible sans l'eau des larmes de Soraya..."

Nerwen savait déjà tout cela, elle l'avait lu dans les livres d'alchimie de sa mère. Mais elle savait aussi que c'était Nohlan qui avait écrit la plupart des livres de légendes et des livres d'alchimie et elle se garda bien de l'interrompre.

"Mais reprenons. "Celui qui n'a pas de nom", voyant le Chaos provoqué par sa "punition" (pour la grande joie du Dieu du même nom d'ailleurs) a menacé de retirer la vie à toutes les créatures de Nali. Soraya a alors re-pleuré (cette petite est très sensible). Elles ont supplié toutes les deux leur père de ne pas faire cela et le petit frère s'y est mis lui aussi, car il voulait continuer à jouer également.

"Celui qui n'a pas de nom" a cédé. Mais le Dieu du Chaos qui avait vu ce qu'il était possible de faire avec les humains, a décidé de jouer lui aussi.

Pendant la nuit il a entraîné sa sœur Oriana avec lui et ils se sont bien amusés...

Au matin, je vous laisse imaginer le cirque dans Sanctuaire ! "

La suite de l'histoire, Nerwen la connaissait. Mais elle se tut encore, regardant du coin de l'œil Aegon, qui préférait les arcs aux livres et semblait découvrir tout cela.

"Les morts jonchaient le sol, les Mizus et les Tsuchis étaient mélangés, têtes coupées, bustes arrachés, corps gisant au sol, mais coupées... un vrai carnage. Seizons et Reikons étaient rassemblés en tas de cendre dans la neige, brûlés vifs pour la plupart, le Dieu du feu ayant lancé son allumette par la fenêtre, pile dans Sanctuaire; erreur de jeunesse diront les uns, acte délibéré disent les autres... On n'a jamais su.

Mais toujours est-il qu'au matin, Nali, Soraya, Shankara et même leur petit frère s'éveillent, tout contents de retrouver leurs jouets et ils découvrent le carnage..."

Le vieil homme se tut et les deux enfants sentirent la tension du récit; Bourrasque se mit à hennir. D'abord doucement, puis plus fort...

Le vieil homme ne reprit pas tout de suite. Il écouta un instant la licorne et sembla inquiet. Ses sourcils se froncèrent et son œil fou roula dans son orbite.

Bourrasque hennit plus fort.

Nohlan se leva brusquement et prit les enfants par le bras.

"Il se passe quelque chose. Les Tsuchis vous ont peut-être suivis. Vous devez vous préparer à repartir, dit-il d'une voix ferme.

- Mais, voulut protester Nerwen...

- Fais ce qu'il dit, coupa Aegon. Préparons-nous. "

En un tournemain ils furent prêts. Le vieil homme donna à Nerwen un bâton magique.

" Tu va apprendre à t'en servir, dit-il. Il permet d'envoyer des boules de feu ou de glace. Contre les Tsuchis, la glace est plus efficace, puisque leur corps est issu des Terres de feu."

Il équipa aussi les deux enfants de fourrures;

"Vous devrez aller vers le Nord, vers chez les Reikons. Nerwen, le mieux pour toi serait d'intégrer l'Académie Mizue pour y apprendre la magie. C'est Nainventive qui l'a créée pour les jeunes mizus prometteurs. Viens de ma part, c'est une amie."

"Aegon, tu devrais y aller aussi. Nainventive vous accueillera avec bienveillance et les professeurs sont très talentueux. Ils feront de vous des citoyens mizus accomplis"...

Les deux enfants acquiescèrent en silence.

Nohlan glissa encore une dague, quelques pommes et quelques fioles de potions dans la besace des enfants puis il sortit calmer Bourrasque et réajuster le corps de Faëlys sur sa selle.

"Vous devrez faire le rituel vous-même, je ne peux vous accompagner, dit-il à regret. Je vais retenir les Tsuchis aussi longtemps que possible..."

"Adieu mes enfants."

Les yeux de Nerwen s'étaient à nouveau remplis de larmes. Elle pensait être en sécurité auprès du vieil homme et voilà qu'il les abandonnait. C'était trop injuste.

"Puis-je vous poser une question? dit-elle en sortant le pendentif de sa mère.

En le voyant, le vieillard sursauta." Range ça immédiatement petite sotte ! cria-t-il d'une voix forte. Si les Tsuchis te voient avec ça ils ne se contenteront pas de te tuer toi et ton frère. Ils te tortureront longuement pour t'arracher des secrets dont tu ignores tout."

Terrorisée, Nerwen se taisait mais les larmes ruisselaient sur ses joues sans discontinuer.

Le vieil homme se radoucit soudain.

"Excuse moi petite fille, dit-il. Tu ne peux pas savoir ce que représente ce pendentif. Tu le découvriras bien assez tôt, mais sache qu'il a causé la mort de ta mère et qu'il a déjà apporté le malheur sur son peuple auparavant. Néanmoins un jour il apportera l'espoir. Il existe une prophétie. La prophétie du Dragon. Je ne peux vous en dire plus car le temps presse. Mais ton père te l'a sûrement déjà dit Nerwen : tu dois fonder un clan, le clan des Cœurs de Dragon. Tu trouveras des compagnons pour le faire, ne t'en fais pas. Tu auras confiance en eux. Certains te trahiront, mais d'autres te resteront fidèles. Ils seront comme une famille pour toi. Et un jour, peut-être, ta famille sauvera ce monde. Si tu ne cesses pas de te battre avec honneur et de défendre ton royaume. Sans détester ceux qui ont tué ta mère. Je sais que ce n'est pas facile petite perle, mais il le faudra..."

Après cette longue tirade il fit une rapide bénédiction de Nali sur leur tête et les aida à se hisser sur Bourrasque.

A cet instant, un bruit de galop retentit dans le lointain.

"Vite, les pressa-t-il. Que les Dieux vous protègent..." Et Nohlan les laissa partir, conscient qu'il venait de rencontrer les enfants du Dragon, ceux de la prophétie...

Trop trop bien vos extraits, bravo à vous ! Moi j'avance sans les défis parce que je vois pas encore trop où les placer, mais je vais y arriver

Alors par contre, je n'ai jamais vu Retour vers le futur

"Nom de zeus !"
"je devais être complètement dans les nuages !"
"Mais c'est quoi un gigowatt ?"
"J'déteste le fumier"
"Personne, ne me dis que j'ai les foies..."
"Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager dans le temps au volant d'une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule !"

Les premières citations qui me viennent à l'esprit. Néanmoins, la dernière sera compliquée à placer

Les derniers défis (intégrer la chanson était au-dessus de mes forces :p ) :

Il était une fois
Ils ne pourraient pas repartir à cinq. Une compagnie se devait d’avoir un membre de chaque race. C’était une vieille coutume des temps immémoriaux, d’avant la création de la Guilde. A l’époque, il fallait montrer patte blanche avec les autorités auxquelles on avait à faire. Il était beaucoup plus simple de le faire avec un membre de l’espèce. Et ce qui était une nécessité était devenu une tradition, inscrite dans les fondements même de la Guilde, qui se targuait d’être au-delà des frontières et des différences. Le moyen le plus sûr d’attirer les hybrides et ceux qui n’ont rien à perdre….
Sourn’ avait tout à perdre, et cela venait de lui arriver.


I don't understand that reference
- Elle était complètement incohérente. Elle pleurait, elle parlait à un certain Lupur… Je comprends pas trop, la poudre à rêves fait pas cet effet-là d’habitude. C’est plus complexe que ça.
- Je sais pas trop. J’avoue que ça fait plus d’un mois que je l’avais pas vue.
- Un mois ? Nom de Xeusse ! Oui, ça peut expliquer pas mal de choses. Elle mangeait normalement ?
- Avant ? C’est une Arpenteuse, doc. Elle se maintenait en forme.

I spy with my little eye : IMG 001
L’equreuil sembla peser un instant les paroles d’Amarine, et la dévisagea de haut en bas. Avec son sac à dos rempli, ses vêtements épais et fonctionnels qui lui offraient une protection légère, ses deux katars qui pendaient sur ses hanches et ses bonnes chaussures visiblement confortables, il hocha la tête sans mot dire. Elle se détourna, continuant d’un bon pas parmi les nappes d’humidité qui commençaient à monter du sol.
Effectivement, elle ne put marcher pendant très longtemps. Sous les frondaisons qui semblaient maintenant curieusement épaisses, la luminosité baissait très vite, et elle fut forcée de s’arrêter un peu plus tôt que prévu. Elle s’écarta un peu de la route, trouva un petit creux abrité d’éventuelles rafales de vent. Le taillis qui en occupait le centre se retrouva rapidement taillé en piquets qui servirent à transformer sa toile cirée en petit abri sec.

Bon je suis désolée j'ai craqué en plein milieu du Nano et abandonné. :/ Des problèmes avec mon histoires m'ont un peu gêné ;(
J'espère que vous au moins vous avez pu finir le Nano (avec ou sans les 50k ! )

J'ai terminé le NaNo ! Par contre, niveau défi, on a vu mieux :pffff:
Mais j'ai bien avancé dans mon roman, je suis au trois quart, j'ai hâte de le terminer ce mois-ci !

Je suis partie en congrès 5 jours à Toulouse et je n'ai pas pu finir le Nano. Mais j'ai bien avancé mon roman grâce à vous, j'en suis au chapitre 6 ! J'espère continuer encore et qu'on se motive à nouveau pour poursuivre

A très vite.
Bises.
Anne-Gaëlle

Oh c'est bien que vous ayez pu avancer !
En congrès de quoi ?

Les 14e rencontres de la Monnaie Libre à Toulouse. La monnaie libre c'est la June, une monnaie théorisée par un mathématicien qui voulait plus d'égalité entre les êtres humains au niveau de la création monétaire, et codée par des développeurs ayant la même idée. Résultat: une semaine avec des gentils geeks bisounours qui veulent changer le monde en changeant la monnaie et des échanges humains et monétaires dans la joie et la bonne humeur.
J'ai vendu tous les livres de poésie que j'avais apportés et les boucles d'oreilles que j'avais fabriquées en Junes.
Pour plus d'infos : https://monnaielibreoccitanie.org/monnaie-libre/