(j'ai envie de répondre à tous les sujets qui sont très intéressants, dans lesquels j'ai envie de poster un pavé, mais bon... Not today ! Donc j'ouvre encore et toujours des nouveaux sujets)

Je viens de terminer le gameplay de PewDiePie à propos du jeu Mad Father (un bon RPG maker, bien glauque et sordide), et à la fin de ce jeu, il existe plusieurs fins alternatives, avec une fin "principale" qui prête à confusion. Chaque l'interprète de la manière dont il veut (je ne spoile pas). Et même si j'aurais pu être déçue par la fin, je ne sais pas, le fait qu'il y ait cette zone d'ombre, ça me fait réfléchir et je n'arrive pas à me sortir mes théories de ma tête.

Je me souviens qu'au collège, j'avais étudié un livre (qui parle d'une mamie égyptienne [de notre époque] qui tente de sauver son petit-fils de la maladie en traversant le pays et elle est accompagnée d'un mec de cirque et de son singe), et pareil, à la fin, on n'arrive pas à savoir si le petit-fils est mort ou pas. Moi, je soutenais qu'il était vivant, mais la prof de français voulait nous convaincre qu'il était mort. Enfin bref...

Est-ce que vous avez déjà utilisé ce procédé ? Ou vécu ? Que vous comptez le faire ?

En fait... en rédigeant ce topic, je viens de me rendre que si, j'ai déjà écrit une "fin alternative". Ou en tout cas, une fin qui n'est pas racontée de manière à ce qu'il puisse n'y avoir qu'une "fin", selon les lecteurs. C'est Croix de Bois Croix de Fer. Mais encore, je pense que je l'ai "assez mal jouée", 'fin non, si, justement... J'ai voulu faire croire quelque chose aux lecteurs qui en fait est faux. Et tout le monde est tombé dans le panneau.

Ne lis pas si t'as pas lu CBCF !:

J'adoore le concept.

Tu veux dire des fins à la Inception ou Shutter Island où tu restes pas sûre de ce que tu as vu/lu ? Moi j'aime.

J'aurais du mal à dire que Freakshow a une fin alternative, mais elle est assez ouverte pour que les quelques lecteurs qui m'ont fait part de leur réaction aient plusieurs interprétations de l'histoire. Pourtant pour moi, c'est clair quelle histoire et la bonne. Mais ça me plait, de laisser planer le doute et de voir ce que ça va faire résonner chez les gens. Après j'ai fais ça sur plusieurs textes en fait, parce que j'aime ne pas savoir, rester et se dire : merde, brain fucking. (Quand c'est bien pensé, pas quand c'est la solution de facilité parce que ça se voit tout de suite, je suis le genre à reprendre le bouquin en entier pour traquer les indices ou incohérence après).

Mais je crois que j'ai plus tendance à parler de fin ouvertes dans ce que tu décris. A savoir que tout repose sur l'interprétation finalement. Pour moi fin alternative c'est vraiment : si vous voulez le happy end, rendez-vous page 156, sinon page 166. Enfin ce sont mes terminaisons personnelles. Je pense que j'ai compris ce que tu voulais dire.

Exactement, c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas mis "fin alternative" dans le titre, car ce n'était pas tout à fait ça. Pour le coup, "fin ouverte" est bien mieux trouvé comme terme !

Je trouve personnellement que ce sont des histoires qui nous marquent davantage, avec cette incompréhension et ce doute, du POURQUOI. La fin d'Inception en a rendu malades beaucoup.
Après, est-ce qu'on pourrait en trouver des limites ?

Ielenna a écrit:

Je trouve personnellement que ce sont des histoires qui nous marquent davantage, avec cette incompréhension et ce doute, du POURQUOI. La fin d'Inception en a rendu malades beaucoup.
Après, est-ce qu'on pourrait en trouver des limites ?

Toutafé. Parce que ton cerveau bloque et continue de chercher la réponse. Puis parce que tu te fais couiller aussi, en un sens à être là, comme un blaireau, tu sais tout ce qu'il y a savoir normalement, tu as toutes les clefs de lecture mais tu as toujours un doute. Du coup ça devient une véritable expérience et ça te hante. Perso Shutter Island m'a fait sérieusement badé, plus qu'Inception en fait. Sur Bioshock aussi, pas que la fin soit ouverte, mais elle est totalement LFKSJQBFAUHE !!!!!!    Et du coup j'ai refais tout le jeu dans la foulée.

Bref. Quel serait les limites ?
Le too much. Parce que si tu le sens venir, c'est un peu raté au final. Je ne sais pas trop à vrai dire. C'est finalement assez rare au final comme expérience, et je pense que c'est aussi ce qui fait que ça marche quand ça arrive. Puis, la moindre faille et tout peut tomber à l'eau je crois.
Comme dans tout jeu. Je ne sais pas trop, là je parle de problèmes, pas de limites réellement. Je prendrai le temps d'y songer.

J'aime ces fins. Non je les déteste. Je les adore. Non non, je les aime pas. Je sais pas ><

Je les trouve super frustrante et en même temps très jouissive. J'arrive pas à me décider.

Je reviendrais quand je serais du même avis que moi même.

Reviens va. On sait que tu détestes les aimer et aimes les détester =p

Mais oui voila ! Ce genre de fin, c'est comme un énorme gâteau au chocolat. Tu aime le chocolat, tu aime les gâteaux, tu aime en mangeais et tu en as vraiment très envie. Mais tu sais que si tu le mange en entier, tu sera malade, et tu prendra pleins de kilos dont tu veux pas. Mais l'envie est trop forte alors tu craque. Les fins ouvertes sont pour moi des énormes gâteaux aux chocolats.
Parce que je sais que je vais détester ne pas être sur, que je vais y penser jusqu’à en avoir mal aux crane, mais la tentation est trop forte, trop puissante. Et c'est tellement bon de craquer. C'est simple, on me dit fin ouverte et je redeviens une enfant bavant sur la vitrine de son chocolatier préféré. Ma conscience prenant la voix de mon arrière grand mère et me murmurant à l'oreille " tu vas être malade mouahahaha ".

Je pense d'ailleurs qu'on tiens la l'origine de la fan fictions. Les gens n'arrivaient pas à se mettre d'acore, c'était surement à qui mieux mieux, et pouf ! Une fan fiction avec une vrai fin. Et la les conflits se sont empiré bien sur, mais une chose merveilleuse était apparu sur terre. Et maintenant on sait tous que pour connaitre réellement une personne il suffit de regarder Shutter Island avec et d'attendre son avis sur la fin. Si il pense que le très beau Leo est un fou rejouant la même chose encore est encore c'est un pessimiste et on ne le présentera pas à sa petite cousine tellement influençable. Sinon il pense autre chose c'est un optimiste heureux et il est préférable de fuir. S'il ne sait pas, il faut tout faire pour l’épouser.
( Ceci n'est qu'une théorie farfelue dans source, preuve, et les fondations ne sont pas très solides, mais laissez moi rêver un peu. )
J'aime ça.

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groskrox a écrit:

EDIT: je parie 20 DK que PewDiePie est suédois, cet accent quoi xD J'espère que je vais pas me faire niquer parce qu'il est islandais ou une connerie comme ça =(

FLOOD : Il est bien suédois.   (damn, je suis une bille pour reconnaître les accents)

Citation :

Tu veux dire des fins à la Inception ou Shutter Island où tu restes pas sûre de ce que tu as vu/lu ? Moi j'aime.

Je comprends pourquoi tu cites ces deux exemples, mais les deux films ont bel et bien une fin. Elle est pas super évidente dans le cas d'Inception, mais c'est certain dans Shutter Island. Je ne sais pas ce qu'il en est des livres, s'ils sont issus d'un livre, mais pour les 2 films, c'est pourtant clair.

De mon côté, j'aime les deux types de fin. Quand c'est clairement défini, quand il y a des zones d'ombre, ou qu'on peut imaginer une suite à sa guise. (Et là, Hamtaro ne sait plus compter !)

L'important, c'est que ce soit justifié par rapport au reste de l'histoire. Du moment que c'est cohérent avec elle-même, pourquoi pas ?

Citation :

Je pense d'ailleurs qu'on tiens la l'origine de la fan fictions. Les gens n'arrivaient pas à se mettre d'acore, c'était surement à qui mieux mieux, et pouf ! Une fan fiction avec une vrai fin. Et la les conflits se sont empiré bien sur, mais une chose merveilleuse était apparu sur terre.

 

La fin de mon histoire est comme ça, je boucle par une simple phrase qui laisse planer le doute et j'adore faire ça !   contente de voir qu'il y a d'autres adeptes, en tout cas je trouve que lorsque c'est bien manié, ça donne une aura particulière au récit. Ca permet de ne pas s'achever platement, de façon trop "happy end" ou encore avec quelque chose de trop sombre.

Je viens un peu à contre-courant, parce que j'écris pas ce genre de fin. Je suis plutôt net et précis (enfin pour un, la fin est une lettre de suicide donc on sait pas si la personne se suicide vraiment mais bon, la fin est annoncée quand même) ou alors fin ouverte dans le sens où elle évoque des choses, donne l'impression qu'il y aura peut-être une suite (dans une autre histoire, après avoir réfléchi une fille va voir sa meilleure amie pour lui dire que finalement elle est partante pour son projet de voyager, la fin est délimitée, mais ça évoque des choses, peut-être une suite ? (alors que non il n'y a aucune suite de prévu)).

Quand je lis, je n'arrive pas bien à savoir ce que je préfère, ça m'arrive rarement d'imaginer une suite dans ma tête, quand je ferme le livre, l'histoire s'arrête (à part si y'a plusieurs tomes), et j'avoue que je déteste quand la fin me parait inachevée, qu'il manque un truc. Ou qu'elle laisse suggérer une suite, alors qu'en fait, vingt ans après y'en a toujours pas qui est sorti. Non décidément, je crois que je préfère les fins "fermées" où j'ai l'impression d'avoir fini le livre et l'histoire, qu'il n'y a rien de plus qui pourrait arriver. Mais comme dit mon imagination ne se sert pas des fins de livres pour fonctionner.
Après, je me dis, en regardant vos exemples (oui j'ai osé lire la fin de ta nouvelle Ienny) que finalement ça me dérangeait pas (je pense notamment à Freakshow) donc j'imagine qu'il faut juste que ce soit bien mené...

J'ai grave la flemme de lire toutes les réponse, j'ai le cerveau qui a fondu à force de corriger des copies, mais j'avais quand même envie de parler de deux ou trois bouquins (ou six ou sept, je suis en maaaaaaaaaannnnnnque de vente de livre. Mes potes assistants ont des listes de bouquins longues comme le bras parce qu'il faut que je me défoule quand je les vois. Bref.)

Je comprends le concept que tu décris. Je l'approuve grave.
La meilleure sensation que j'ai pu ressentir, c'est en lisant Le Passeur de Lois Lowry. Moi j'ai fermé le bouquin en le trouvant plein d'espoir. Je l'ai passé à Lo, elle l'a lu, elle me l'a rendu et elle dit "mais c'est trop triste, la fin". Du coup on a débattu deux-trois quarts d'heure minutes, et on s'est décidées à relire la fin. Et en fait, la fin, quand tu la lis hors contexte en réfléchissant dessus ben... Elle est plate, elle ne dit pas grand-chose et en fait, c'est ton imagination qui fait... allez 60% du boulot.
C'est génial. J'aimerais tellement écrire comme ça.

Pareil pour Lettres de l'intérieur, ce bouquin est un bijou. Mais ce genre de fin abyssale (plus qu'ouverte) est relativement facile avec de l'épistolaire... Comme pour Inconnu à cette adresse, par exemple.

En règle générale, j'aime bien lire des fins ouvertes parce que ça permet de bien rester à tremper dans l'univers, mais faut que ce soit bien fait, comme d'hab.
Je pense que j'ai la moitié de mes projets qui pourraient facilement finir par une ouverture, mais bon, encore faut-il que je les termine un jour !
Je pense que la fin en elle-même signifie quelque chose. Mon premier projet (qui est mort-né, noyé dans des profondeurs insondables, et c'est assez littéral, d'ailleurs), c'était l'histoire d'une fille qui se suicide et dont on retrouve corps et journal. C'est un peu compliqué de faire une fin ouverte avec ça ! =) (Et ce qui est rigolo, c'est que je l'ai commencé en 2006, donc un an avant la parution américaine de 13 reasons why qui est grave cool. Mais on s'en fout.) Et puis la fin est symbolique. Alors que pour Seize ans déjà c'est clair et nette, la fin sera ouverte, puisque le but, c'est d'inviter le lecteur dans les pompes de la narratrice et de le laisser faire son choix pour elle à la fin. Donc voilà, la "non-fin" doit avoir une symbolique pour moi...

Pareillement Fiona,pour moi ça doit vouloir dire quelque chose, et servir l'histoire.

Dans mon histoire d'anticipation, le narrateur devient (un peu) fou et le fait de faire une fin ouverte permet de faire hésiter le lecteur entre rêve et réalité ce qui colle bien au sujet de l'histoire.

Alors, je viens de découvrir le sujet, et j'apporte mon grain de sel

Hum, personnellement, j'aime bien les deux sortes de fins...
Mais ce que je préfère, c'est que quand je referme le livre, c'est d'avoir la sensation que les personnages continuent de vivre, même sans nous, voyez ? Qu'on les a suivit, même pour plusieurs tomes, que sur une partie de leur vie et qu'au final, rien n'est fini, que la fin du livre n'est que le début d'une autre aventure pour eux... Un peu (complètement en fait) comme la fin de la trilogie Le Pacte des Marchombres de Pierre Bottero, où on voit qu'Ellana n'est qu'au début d'une nouvelle aventure qu'on ne peut qu'imaginer, au final.
J'ai du mal avec les histoires où ce qu'ils arrivent aux personnages est clairement définis à la fin, même si ça ne m'empêche pas de l'apprécier. Du genre, untel meurt, untel se marie avec untel, a dix enfants prénommés ainsi, et untel va finir sa vie dans tel pays... Je trouve que ça 'plombe' un peu l'imagination des lecteurs.
Avoir un petit goût d'inachevé, j'aime, parce qu'on a l'impression que l'histoire et les personnages ne meurent jamais.

Un p'tit message pour JKR et pour les Character killer ?

Ahahaha. Je ne peux pas reprocher ça à Rowling de mon côté, parce que je suis exactement pareille !