Chose qui m'arrive régulièrement et qui vient encore de m'arriver alors que je corrigeais les Fleurs, je me laisse emportée par le texte et 10 pages plus tard, je me rends compte que je ne corrige plus du tout ! C'est un véritable handicap !

Ca vous est arrivé ? Racontez-nous ! Comment y avez-vous remédié ?

Bien sûr, en y repensant, je crois que ça m'est arrivé aussi. En voulant corriger les Pétales, je commence, puis je continue dans l'ordre chronologique en changeant/corrigeant de moins en moins de trucs, pour me rendre compte que j'étais tellement happée par ma lecture (et dire qu'avant j'aurais jamais cru ça possible).
Du coup, au bout de 10 chapitres, j'ai arrêté, quand même. Dans ce cas-là, j'écris mon autre roman, plutôt que de corriger. Tout simplement, je pense qu'il ne faut pas rester trop longtemps sur de la correction. Enfin je sais pas, mais au bout d'un moment mon cerveau a tendance à partir   

Ça dépend ce que vous appelez correction. Parce que les simples fautes d'orthographe, je le fais automatiquement, même quand je suis "happée" par la lecture. Après, si vous vouliez réécrire certains passages, changer des formulations, là...   

Il m'arrive exactement là même chose, ce qui fait que même avec toute la bonne volonté du monde, je laisse toujours des coquilles au bout d'un moment car, au début ça va, et puis ensuite mon esprit s'égare, comme c'est le cas pour vous. Du coup, soit je m'oblige à faire une correction fragmentée, une phrase/passage, pause, puis je continue.

Autrement je fais appel à un tiers (et pour l'instant c'est le seul moyen efficace que j'ai trouvé, seule, je passe trop sur les choses, et plus je reprends mon texte, plus je le connais donc plus je le survole).

Lorelei a écrit:

Autrement je fais appel à un tiers (et pour l'instant c'est le seul moyen efficace que j'ai trouvé, seule, je passe trop sur les choses, et plus je reprends mon texte, plus je le connais donc plus je le survole).

Certes, ça sert ENORMEMENT un bêta-lecteur (Carmilla, que ferai-je sans toi !  ). Mais je considère que c'est un travail qu'il m'appartient de réaliser, dans l'absolu et que ça ne repose pas à 100% sur le regard extérieur. Au départ, c'est pas son job, à cette personne. Et ça fait parti du travail d'écriture et de maturation du texte.

Ca ne m'est jamais arrivé parce que si j'ai pris assez de recul par rapport à mon écriture, en relisant tous les trucs vont me sauter au visage si bien que je les corrige automatiquement. Je ne peux pas me laisser "happer" par la lecture, même si je fais que relire des passages pour me rappeler d'un truc je vais avoir envie de réécrire des passages, mais je m'en empêche parce que j'en suis pas encore là dans la correction/réécriture. Néanmoins il reste toujours des passages où je corrigerais rien, soit parce que je les trouve bon au niveau de la forme soit parce que je ne trouve pas mes fautes. J'ai réellement un gros problème pour débusquer mes fautes, juste après le premier jet c'est quasi impossible, mais après ça reste dur, c'est pour ça que je fais appel à Bon Patron. En plus je confonds les lettres et là même avec de la bonne volonté et du recul, il y en a toujours qui m'échappe (pourquoi avoir fait autant de lettres alors que pour moi y'en a pleins que c'est pareil ? ). Mais finalement je me dis que c'est un critère de satisfaction : si avec le recul, je ne suis pas prise d'une frénésie de corriger ou de réécrire c'est que ça doit pas être trop mauvais et que ça me satisfait.

Je suis plutôt comme sumi là dessus, je ne me laisse jamais happer, parce que j'ai toujours quelque chose à modifier. Même si j'ai tout donné dans le premier jet pour que ca colle au plus près à ce que je vois dans ma tête, c'est jamais aussi bien. Donc impossible de me laisser happer par une histoire dont la lecture me déçoit systématiquement parce que c'est une mauvaise adaptation du fim dans ma tête.

J'ai le même problème de "survole" que Lorelei en ce qui concerne la correction orthographique. D'où ma difficulté à me relire.
Ensuite, je ne me laisse que très rarement happer sauf si le passage ne nécessitait pas de correction, pour les mêmes raisons Tiphs : j'ai un œil assez impitoyable et dès que quelque chose le choque dans un de mes textes comme dans ceux des autres, je sors du texte.