voilà ! Alors que j'écrivais la suite de mon projet que j'écoutais attentivement mon cours d'anglais en prenant des notes comme l'élève assidu que je suis j'avais un peu faim, la journée ayant commencé par cours de sport avec du handball, et j'était entrain de décrire comment mon personnage Esleth voyait le rituel du repas, comment selon elle il fallait apprécier un déjeuner et les aliments. Et qui dit tels description dit aussi description de la composition de son repas. Sauf que voilà, je décrivais un ragoût et ça m'a donné encore plus faim, et j'avais envie de manger du ragoût aussi, et j'ai lutter toute la journée contre mon ventre qui gargouillait, l'horreur D:

Et je voulais savoir si cela vous étais déjà arrivé de vous donner une envie particulière (par forcément la bouffe) en écrivant Haïssez vos projet qui vous ont déjà fait souffrir ainsi, sales êtres machiavéliques, lâchez-vous !!!

Est ce que je passe pour une perverse si je dis que mes perso me communiquent leurs hormones ? (ou alors c'est moi qui influence l'histoire inconsciemment... bref )

En lisant ton post je me rends compte que mes perso ne mangent quasiment jamais, mais c'est peut-être parce quand j'écris mon estomac se met sur pause. Mais je vois ce que tu veux dire, à l'avenir fait leur manger des beteraves ça ira mieux héhé.

TU ME RASSURES LORELEI xD

D'une part parce que mes persos mangent peu aussi, et d'autre part parce que quand j'ai lu "se donner envie" j'ai fait "ah, dis donc, mais c'est vrai que les scènes de brioche..." et puis j'ai lu le post, qui est quand même bien plus innocent xD

TIPHS ET LORELEI ! Vous savez que je vous aime les filles ? Moi aussi, j'ai tout de suite penser brioche.

Cela ne m'arrive pas vraiment. Enfin... pas pour la bouffe. Mes personnages ne mangent pas tant que ça. Par contre, quand ma petite Lili se met à lire un livre que je connais ; j'ai envie de le lire aussi. Ca marche aussi lorsque j'ai écrit la pseudo-fête de Noël de mes Singes. J'avais envie de fêter Noël.

Dans mon cas, ce serait plutôt l'inverse : c'est parce que j'ai faim que je vais décrire un repas ou un plat de manière alléchante et appétissante.

... Et je plussoie Tiphs, Loreleï et Maderose pour l'autre sorte d'envie...

Spoiler:

Arrêtez de dire brioche, c'est ce que je mange chaque matin, ça me perturbe parce que depuis que j'ai appris ce code, le beurre et la confiture n'ont plus du tout la même signification pour moi - eh - bref.

Et bien, je suis pas trop portée bouffe dans mes récits mais vu que la plupart de mes personnages sont de sales fumeurs de tabac qui pue, bah au bout d'un moment, à force d'écrire le mot cigarette, je dois sortir entretenir mon futur cancer.

Ah je ne suis pas la seule !

Les filles vous me faites rire ! Et Deniel aussi, avec ton emoticone en spoiler.
Et j'avoue que je suis pareil, quand moi j'ai faim, mes perso mangent, quand je suis déprimée, il le sont aussi, l'inverse est plus rare.

Bah souvent mes persos prennent cher et me donnent pas particulièrement envie (dans le sens où j'aimerai pas être à leur place). Après pareil j'écris pas beaucoup sur la bouffe, les festins et tout le tintouin c'est pas trop mon truc, je sais pas, j'ai pas l'habitude. Après j'aime bien certains rituels de mes persos (genre boire du café, fumer le cigare) et limite ça me donne envie alors que je déteste le café et que je supporte pas ne serait-ce que l'odeur du cigare. C'est étrange.
Et pour le moment j'y ai pas encore trop réfléchi, je viens apporter plus de réponses plus tard (super utile comme d'hab).

après j'ai jamais dit que l'envie devait être donnée uniquement par la bouffe si vos personnages vous donnent ce genre d'envie, eh ben soit

J'ai bien réfléchis à la question et je suis heureuse de répondre non. Mes personnages ne me communique pas leurs envies. Et comme mes textes sont remplis de meurtres et de brioches, c'est plutôt une bonne chose, sinon je serais une tueuse en série nymphomane et j'écrirais probablement mon roman sur de vieux bouts de papier dans une cellule en fantasment sur le cuisinier vieux et bedonnant de la cafétéria.

Par contre, des que moi j'ai envie d'un truc, il faut que je trouve un personnage qui en aura aussi envie. C'est pour ça que Cam s'est mis à aimer la Tequila dans le chapitre 7 alors que dans le 3 il refuse poliment une gorgée de vin en disant ne pas aimer l'alcool. Ou que Lucy à développé une étrange fascination pour les château de carte et les vieilles légendes urbaines. Je suis clairement la pire chose qui leur soit arrivé dans leur vie, aussi fictive soit elle. Allan crèvera à 55 ans d'un cancer des poumons a cause de ma propre dépendance à la nicotine.

J'ai un perso chocolatier : je vous raconte pas comme je me mets à saliver quand il parle de son boulot.
Et sinon, dans l'idée de "donner envie", j'ai une anecdote assez rigolote : il y a pas longtemps j'ai donné LVDFR à lire à un pote, histoire dans laquelle 90% des personnages sont drogués au café. L'une des premières réflexions qu'il m'a faites a été "putain j'ai trop envie d'un café". (et, anecdote rigolote #2 sur cette même histoire : avant de l'écrire, je n'aimais pas le café. Maintenant oui.)

Je suis persuadée que tout cela mérite d'être creusé d'un point de vue psychanalytique. Genre, LorianO qui vient de s'auto-conditionner à aimer le café en écrivant sur des persos addicts à la caféine.

LorianO.... je plaide coupable, je sais pas pourquoi tes histoires me donnent envie d'un café, alors que j'aime pas

De mon côté, j'ai plus l'impression d'influencer mes personnages que l'inverse, et que ce sont plus mes envies qui orientent le texte vers un petit coup de blues, de la joie et de la bonne humeur, un bon gros ragoût ou... de la brioche :p . Quitte à zapper une scène pour en écrire une qui arrive plus tard ou revenir sur une précédente pour la retravailler.
Après, quand j'écris, je me mets dans l'état d'esprit de la scène, mais une fois sortie de la scène... je reviens à la normale.
A peu près.

FatSaren a écrit:

Je suis persuadée que tout cela mérite d'être creusé d'un point de vue psychanalytique. Genre, LorianO qui vient de s'auto-conditionner à aimer le café en écrivant sur des persos addicts à la caféine.

On va voir Fat se ramener à la prochaine table ronde avec une thèse, des argument, des expériences qui les confirment et des conclusions ! xD
Mais cela n'est jamais allé aussi loin que de me conditionner a quelque (à part la bière et le thé, mais la lecture là fait depuis longtemps ça)

Hum... J'ai pas pensé à une envie très innocente, moi aussi... x)

Enfin, pour répondre à la question... Eh bien, oui, ça arrive que mes personnages ou plus simplement un texte me donne envie de quelque chose. D'ailleurs, ça me fait rire parce que j'ai une amie qui me lit et une fois, elle m'a dit "A chaque fois que je te lis, j'ai envie de manger". Comme quoi... Et, plus généralement, quand j'écris à la première personne ou centré sur un personnage, j'ai tendance à devenir le personnage et donc à ressentir ce qu'il ressent. Une fois, j'étais d'excellente humeur, et puis je me suis mise à écrire un texte où une femme voulait se suicider parce que ses enfants s'étaient entretués sous ses yeux... (Rien de très joyeux en somme.) (Et après l'Ankou intervient mais ça on s'en fous-). Ben, après, j'étais toute déprimée...Voilà, anecdote inutile du soir, bonsoir.