Bonjour cher peuple.
Comme l'indique le titre, j'ouvre un topic consacré aux passages les plus marquants de vos écrits. Je vous incite donc fortement à venir parler ici des scènes, ou de la scène qui, selon vous, peut avoir le plus fort impact psychologique sur vos lecteurs. De la torture ? Du meurtre violent ? De la brioche dégoulinante de cypri... euh, de sensualité ? Venez donc la partager ici, sans bien entendu de faire de copier-coller, mais en décrivant l'action dans les grandes lignes et en nous livrant vos impressions.

Pourquoi ce sujet ? Je suis une grosse obsédée assoiffée de sexe et de sang Et vous aussi. Ne le niez pas.

Celui ou celle qui livrera le plus bel condensé de malsain et d'horrible gagnera un bon point FatSaren, qui vous donnera le droit à l'un de mes plus beaux câlins tentaculaires (je sais que vous en rêvez).

Avant de commencer les festivités, je précise juste pour les suivants que, pour la protection de la sensibilité des mineurs, veuillez marquer les faits à même de pouvoir choquer sous balise spoiler. Par précaution.

Chez moi, les scènes trashes / gores, on les retrouvera plus dans les Chroniques des Fleurs d'Opale, ma trilogie fantasy. 1) Parce que c'est un univers médiéval parfois très brutal, 2) que de base, mon héroïne est la Déesse de la Mort (rien que ça).

De ce que j'ai écrit, j'ai surtout un passage qui est "incontournable" dans le genre gore.

Spoiler:

Après, j'en ai d'autres, que ce soit dans le tome I ou dans le II (dans le III aussi, mais c'est beaucoup plus lointain).

Spoiler:

Mais c'est vrai que ça concerne plus particulièrement Diphtil. Être Déesse de la Mort, ça aide !

Spoiler:

Dans ma fanfiction, pour l'instant, je n'en ai pas, car je m'adresse à un public général, mais j'en prévois une belle pour la saison VII avec des morts (préparez déjà vos coeurs ! )

Après, plus spécifiquement, j'aurai le projet d'écrire une nouvelle horrifique, dans l'esprit centipède, avec des expérimentations humaines bien gores, le tout dans un complexe hyper sinistre.

Mais à côté de toi avec Signal 911 (qui m'a laissé un souvenir impérissable) et Groskrox (avec la scène de viol que tu avais posté sur HdR), je suis une petite joueuse !

Le spoiler c'est une bonne idée, je n'y avais pas du tout pensé ! Immediate Music

Spoiler:

J'avais lu un truc très intéressant sur la place particulière qu’occupaient les enfants dans les scènes de violence dans la culture actuelle, qu'ils soient auteurs de la violence ou victimes. Par exemple, dans le cinéma, depuis les années 80, 90, les enfants "démoniaques" se multiplient (666, etc), on a de plus en plus tendance à faire des associations gamin / force obscure... en gros, cette étude disait que la recrudescence d'enfants malmenés, associés au "mal" en général était le propre de notre génération et celle de nos parents, parce qu'on refusait de grandir et qu'on brutalisait symboliquement l'enfant qui était en nous.

COUCOU SIGMUND FREUD

Je sens que je vais adorer ce sujet

Si tu retrouves l'article, je veux bien !

Y avait aussi une fois une conférence à laquelle participait Sire Cédric et qui parlait justement de la place qu'il donnait aux enfants dans ses livres, c'était très intéressant. Si je remets la main dessus, je partage. Sur le sujet, il a entre autres écrit L'enfant des cimetières.

Ouais, je trouvais que je poussais trop loin le vice malsain... Et que surjouer l'effet donnait presque un effet ridicule, donc je m'en tenais déjà au reste, c'était pas mal.

Je ne te cache pas qu'avec mes cours de pédopsychiatrie et de psychanalyse, le traumatisme de l'enfance et les pathologies (ou plus simplement les réactions et les comportements) qui en découlent m'intéressent beaucoup. Du coup, les enfants s'en prennent souvent plein la tête chez moi.
Non, je corrige : tout le monde déguste dans mes histoires, à part égale !

Génial, le sujet !

Comme je l'ai dit, je n'écris pas vraiment, ce sont des petits essais, des trucs courts.

Mais dans ces petits trucs, il y a une scène en particulier.

Spoiler:

Concernant le sexe... hm, non, rien d'écrit.

Par contre :

Spoiler:

FatSaren, tu es l'auteur de Signal 911 ? Mais tu sais que je te vénère ? A la folie ?

Ielena...

Pour ma part, j'écris des trucs purement mignons, parfois humoristiques mais très, très rarement trash. Même quand il devrait y avoir du trash, je fais des ellipses et des périphrases pour ne pas décrire la chose comme un acte chirurgical. C'est pour ça que j'ai un jour abandonné une histoire qui contenait une malheureuse scène de sexe tronquée, et qui m'a fait dire que mon texte entier était vomitif... mais sinon, si les ellipses et les sous-entendus comptent, j'en ai quelques-uns. En particulier dans une fanfic sur Death Note, en cours d'écriture.

Ne pas regarder si vous comptiez par miracle lire la fic:

J'en mets un seul parce que c'est celui qui me vient à l'esprit...

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La Grenouille Céleste a écrit:

FatSaren, tu es l'auteur de Signal 911 ? Mais tu sais que je te vénère ? A la folie ?

Yep, j'ai juste changé de pseudo parce que je trouvais que DrZed correspondait à une période de ma vie qui n'est plus d'actualité. Ah oui ? A ce point ? J'en suis extrêmement flattée, merci beaucoup

Ah, pour une première scène de seske (oui, je dis SESKE), décrire un viol, c'est quand même vachement balèze, Groskrox. On peut lire cette nouvelle quelque part ? Je suis très curieuse. Quel est le sujet de la Marchande d'Enfants ? Bon, d'accord, c'est une question un peu bête vu le titre explicite...

Écrire des trucs violents c'est vrai que ça soulage. Au bout d'un moment, on en fait même tout un art (enfin, perso, j'essaie).

Deniel Dwynog :

Spoiler:

Alors, Ielenna, je ne sais vraiment plu où est-ce que j'ai lu ou entendu tout ça sur les enfants, mais si jamais je remets la main dessus, je te l'enverrais, promis. Oui, totalement d'accord avec ce que tu dis sur l'effet surjoué, ça devient plus comique que dégoûtant, à force (mais bon, le rire est la première défense devant ce qui nous effraye, il n'y a qu'à voir tous ces gens qui rigolent bêtement devant les films d'horreur... bon, c'est vrai qu'il y a de quoi, très souvent).

Avec tout ça, j'ai même pas pensé à poster mon top des scènes hardcore personnel :

Signal 911:

Et sinon, je viens de terminer la scène la plus étrange de mon existence, qui pourrait en gros à ce résumer à ça :

Spoiler:

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Je me rappelle de scènes assez trash que j'ai lues... Le problème c'est que ça me réussi pas. Il faut savoir que je suis phobique (véritablement) du sang. Mais pas de n'importe quoi... Si il y a du sang par terre par exemple, si je saigne du nez, ça va. Mais si ça vient d'une blessure, il me suffit d'un regard pour perdre connaissance.

Du coup, quand je lis une scène trash où sont décrites des blessures, actes violents ou autre, parfois je me trouve mal, donc en écrire je me le sens pas. Puis j'ai peur de choquer aussi.

Dans le genre passage traumatisant:

Mais Ienny, pour le coup j'aurai bien aimé lire ta scène

Et sinon la seule scène un peu glauque que j'ai écrit était une scène de noyade. Elle est glauque, pas par les détails, mais pas le contexte en fait.

Ah oui, effectivement, la sensibilité exacerbée, ça n'aide pas...
Ça me fait ça avec les yeux. Je suis quelqu'un de très visuel à la base, alors dès qu'il s'agit de trucs avec des yeux et des p*tains d'AIGUILLES, j'ai la tête qui tourne.
Peur de choquer, mais voyons, il ne faut pas. La violence fait partie de notre existence, on a tous besoin de catalyser ce qui nous effraie ne fut-ce que pour rester équilibré. J'ai plus peur des gens qui nient leur part violente plutôt que de ceux qui l'expriment de manière créative.
Mais peut-être que c'est moi le souci, j'ai jamais vraiment eu de tabous en matière d'écrits, que ce soit le cannibalisme, la nécrophilie (NOPE, ne regardez pas sur internet) ou même les tendances un peu pédo... Non mais sinon, j'ai une maman qui m'aime très fort et une vie normale.

Faudrait que j'écrive un jour des scènes de torture. Avec des tympans percés avec des aiguilles chauffées au fer rouge, les ongles arrachés, tout ça...

Ah si, j'avais aussi écrit une scène de cauchemar dans une de mes nouvelles où le héros se faisait ouvrir le bide.

Loreleï > je peux t'envoyer la scène par MP, si tu veux y jeter un coup d'oeil !

L'histoire que j'écris (ou plutôt que j'écrivais, car elle n'est plus trouvable sur la toile car je compte la recommencer ENCORE) se situe au sein des Gangs, alors autant dire que quand quelque chose ne plait pas, ça peut vite tourner mal. Une scène particulière est celle de mon héroïne qui commet une vendetta.

La scène en question:

Je suis très très sensible à ce genre de scènes. En fait, c'est la faute d'un film qui m'a traumatisée alors que j'étais en CE1 (oui désolée je raconte ma vie mais je crois que ça rentre un peu dans le sujet). On était allés le voir avec l'école en plus ! Je ne me suis jamais remise de ce film. Il y avait une scène de torture plutôt choquante pour une personne de mon âge (et c'était pas un dessin-animé hein !) qui m'a empêchée de dormir pendant des années et entraîné de gros problèmes de sommeil. Et ça venait de l'école, oui oui.
Tout ça pour dire que j'estime que dans une certaine mesure, ces scènes, qui déjà ne me sont pas agréables, ne le seront pas au lecteur. Et même si j'apprécie un peu plus lire des scènes de brioches, les scènes de brioches plus trash ou détaillées me dérangent également. Pourquoi ? Parce que j'ai la sensibilité d'une enfant de quatre ans ? Peut-être, je ne sais pas. Sans doute que ça vient de ce que je disais au-dessus. Que ce soit par film ou par écrit, j'ai énormément de mal avec ce genre de scènes, en particulier la torture. Justement, lire ou voir ce genre de scènes se révèle une torture pour moi. Je sais qu'ici, il y a plein de gens qui aiment en écrire, mais désolée, ce n'est pas possible chez moi. Bon du coup, je n'ai rien à faire ici, vous me direz hein. Mais je tenais quand même à partager mon point de vue.
Une autre question se pose : dans ce cas, comment je fais ? Mes personnages ne sont jamais torturés/victimes de choses trash/n'expérimentent pas certaines choses ? Si, en fait. Mais je ne suis pas du genre à détailler. C'est un peu comme l'exemple d'Inwë (je crois) : GoT j'aime bien (ou Sparta) mais parfois je suis obligée de fermer les yeux (oui oui) et certaines choses me dérangent. Pas le sang en lui-même. Ni même les blessures graves. Ni certaines brioches. Non, c'est la manière dont on en parle/dont on filme la chose qui me dérange. Après, je ne saurai dire où se situe la limite pour moi. Mais en écriture, c'est pareil : détailler en long et en large sur plusieurs pages ce genre de choses, ce n'est pas dans mon habitude, tout simplement parce que je ne supporte pas d'en lire (ou je le supporte mal). Après, vous me direz, par écrit, c'est moins choquant que si on le voit... ou pas. Je sais que beaucoup ne sont pas d'accord avec ce que j'avance, mais je crois que ça vient de quelque chose d'assez ancien chez moi, et irréversible, je le crains.
Et pourtant, j'étudie beaucoup des périodes d'histoire où la violence était accrue, hein. Donc, je ne sais pas, comme je le disais, où se situe cette limite où je ne peux plus regarder une scène/ou la lire en me retenant de partir en courant. C'est un peu le problème. Dans le doute, quand on me dit que c'est très trash, j'évite de regarder/lire.

BREF je sais, c'est désolant, je n'ai pas de scène trash à vous partager. Pour la brioche, j'ai un autre point de vue encore mais si mon personnage se fait torturer (ce qui arrive hein), je ne peux pas décrire l'acte de torture. La douleur qui en résulte, oui. Mais le reste, non.
En conclusion, je crois que je suis un peu trop bisounours.

Je suis pas spécialement bisounours, enfin pas tout le temps, mais c'est vrai que dans mes écrits y'a pas grand chose de trash, mais y'a un moment qui est pas spécialement joyeux :

Spoiler:

Talsa, Camp 8 c'est vrai que c'est assez détaillé. Un peu trash par moments mais tu vois dans ce contexte précis ça ne m'a pas choqué. Enfin si c'est horrible mais c'est pas ce que j'appelle de la violence gratuite, il y a un sens à tout ça et lire ces scènes permet de mieux comprendre la psychologie des persos. Enfin je trouve pas ça de trop quoi.

Je devais absolument vous parler d'une scène de torture que j'ai lu dans Noire Neige, et qui est affreusement réaliste

Un chouette programme:

J'ai pas pu arriver à la fin

Je suis pas tellement choqué par les scènes de violence, torture, voir de viole ( je mets ça sur le compte de l'habitude peut être ... ). Je trouve ça toujours assez sympa à lire comme à écrire, et en général dans ce que j'ai pus lire, ça sert plutôt bien l'histoire. Pas forcément dans les miennes, parce que moi c'est uniquement par plaisir que j'en écris et je sais, c'est peut être pas ce qu'il y a de plus sain, mais au moins, si je découpe un bras ou une jambe par ci par la dans mes texte, je le fais pas sur ma petite sœur. Elle en a de la chance. Du coup, des scène trash, ouais j'en ais pas mal, avec des mots crus, des organes qui volent, des enfants cannibale qui mange papa et maman ( cette nouvelle ne sera ô grand jamais publié ! ). Mais finalement, je trouve pas ça si trash. Parce que de une ça ne me choque pas, ça reste un texte quoi. C'est pas réel. Et d'autre part, je suis plus sensible à quelque chose qui me mettra mal à l'aise, à une ambiance, qu'a un acte choquant. Du coup j'ai pas vraiment cette vision du trash qui doit forcement faire apparaitre des gens à poil ou des des os ronger d'asticot. ( Sauf si c'est des animaux, la je referme le bouquin et je pleure, parce que ça, pour moi c'est trash. )
Bref je raconte ma vie pour vous dire que malgré mon amour pour mes nouvelles érotiques et gores, il n'y a finalement qu'une seule scène que je trouve trash, et c'est pourtant pas la plus osé.

Spoiler:

moi je vais plutôt être du côté d'Inwë, à faire parler les ressentis et les émotions et l'impact que ça va avoir sur les persos plutôt que les événements purs et durs.
Après ça veut pas dire qu'il arrive pas des merdes à mes persos, au contraire (parlons de James) (et d'Erin) (et de Sam) (et de Nate), mais quand il leur arrive des trucs traumatisant en général ils sont... traumatisés (oui oui, je vous jure) et ils veulent pas en parler. Et s'ils veulent pas en parler, j'en parle pas non plus. Et quand ils en parlent c'est généralement à demi-mots, ou sous le coup de la colère, ou en faisant semblant de parler d'autre chose, ou parce qu'on les a forcés, et c'est pas une expérience très sympa pour eux.
Mais je sais pas, j'aime pas montrer les scènes trop intimes et "humiliantes" quand j'écris, je préfère sous-entendre et laisser le lecteur faire les connexions lui-même à partir de ce qui n'est pas dit, je sais pas, je trouve ça plus puissant quand on comprend ce qui s'est passé mais qu'on a rien vu, ça donne un côté tabou à la chose, c'est un truc dont on peut pas parler et ça renforce son importance du coup je trouve. (mais après c'est un choix personnel qui n'engage que moi^^)
BREF, tout ça pour dire que des scènes trash j'en ai pas beaucoup, à part peut-être une ou deux

mais c'est pas si trash en fait:

Après, en tant que lectrice, c'est pas spécialement ce que je recherche, disons que je vais pas me dire "oh oui cette histoire a l'air trash je vais la lire pour cette raison", mais si y en a dans une histoire que je lis ben je vais lire hein ? mais des fois je me cache les yeux quand c'est trop yeurk. (on notera tous l'utilité de cette pratique.)