Je  peux  pas  te  répondre  pour  les  autres, mais  de  mon coter, j'écris  ce  que  j'écris parce  que  je  trouve ça intéressent. J'aime  me  faire  l'avocat  du diable. Et je  serait  très  probablement  capable  d'écrire sur un collabo en prenant  sont  partie, et tenter d’expliquer  chacune  de  ses  actions. Parce que  c'est intéressent. Tout  comme, lorsque  j'écris  une  scène  de  torture, la victime  ne  m’intéresse  absolument  pas. Ce qu'elle  peut  ressentir ou penser  me  passe  totalement  au dessus. Alors  que  le  bourreau est plein de  facettes.  Et si je  vais  plus  loin, je  te  dirais  que  je  prend  plus  de  plaisir à parler  d'un  homme  qui viole et  assassine  une  femme  par  pure  plaisir, que  celui qui le  fera  parce qu'il aura subit  des  sévisse  sexuel dans  son enfance, et  qu'il y a  donc, une  explication à son acte. Le  mec  qui fait  ça  par  plaisir  par  contre, comment  savoir  ce  qui motive son acte, ce  qui déclenche  ce  plaisir. C'est  propre  à chaque  personnages. Et je  trouve  ça  absolument  fascinant.

Il y a aussi ce  besoin de choquer pour  dénoncer. La  plupart  des  nouvelles  érotique  que  j'ai écris, c'était  suite à des  reportages vu à la  télé, ou des  affaires de violes  qui passaient  au info. Je  suis  quelqu'un qui aime  énormément  parler  des  actualités, sauf  que  je  suis  bien la  seule dans  mon entourage. Et c'est pas  rare  que ma  famille  me  mette  hors  de  moi quand  je  vois qu'ils ne  réagissent  absolument  pas  à ce  qu'ils  entendent  à la  télé ou ce  qu'ils  voient  dans  les  journaux. Ça  a  commencé  comme  ça  en faite. En en parlant  avec  eu, en tentant de  leurs  tirer  une  réaction. Je  me  suis  rendu compte  que  plus j’utilisais  des  mots crus, violent, plus  je  citais  les  faits  les  plus  atroce, ou plus  je  prenais  le  partie  du coupable, bah plus  j'avais  de  réactions  de  leurs  part.

Expliquer  dans  le  détail qu'un  homme  à violé  et  tuer  une  enfant, en se  concentrant  sur  lui, ses  actes, ses  pensés, ses  tic, aura toujours  plus  d'impact  que  de  seulement  dire " oh, une  enfant est  morte  suite  à un viole." La  les  gens  se  disent " c'est triste  quand  même " mais  ça  s'arrête  la. Et c'est quelque  chose  que  je  ne  supporte pas. Parce  que  non, ce  n'est pas  triste, c'est atroce, ignoble, et  injuste par  dessus  tout. Et ça  ne  devrait  pas  s’arrêter à un " c'est triste ". C'est des  choses  dont  je  veux  qu'on parles franchement, qu'on bouge pour  les  faire  changer. Pour  qu'un violeur au Kenya ne  soit  plus  juste  obliger  de  tondre la  pelouse  de la  gendarmerie mais  qu'il finisse en prison. Si personne  n'en parle, personne  ne  sait, et  tout  le  monde  laisse faire.

Et bien sur, passer mes  nerf  sur  un personnage  est  toujours  plus  judicieux  que  d’exploser  la  tête de  ma  petite  sœur  contre  un mur pour  qu'elle  comprenne  enfin que  me  pousser à bout est une  grave  erreur.

Mais dans  les  exemple  de  ce  que  j'ai pu  faire  de  plus  trash, y'a  une  nouvelle toute  simple, sur  un  couple, la  femme  atteinte  du sida. Elle  est  son petit  ami décide  de  passer  à l'acte, avec  un préservatif, tout  se  passe  très  bien. Et la  même nouvelle, le  même  couple, mais  qui cette  fois  n'utilise  pas  de  préservatif. Alors  le  rapport  se  passe  niquel, mais  la  suite un peu moins, on les  retrouve quatre ans après. Elle  est toujours  vivante et  malade, lui est  mort du sida et  elle  se  retrouve  seule avec  son petit garçon, malade  lui aussi. C'est un scénario très  exagéré quand  on sait  qu'un  enfant  dont  la  mère  est  malade  n'a que  1% de  risque  d'être  lui aussi malade  si elle  suit  son traitement. Je  l'ai envoyé  à la  femme  qui s'occuper  de  l'église  de  notre  village. Elle  était  totalement  contre les  préservatif, et  elle  m'avait  chopé une  fois en train d'en acheter et  m'avait  fait  la  moral, ça m'avais juste super  énervé.  Pour te  dire  que  finalement pour  moi, ce  qui est  trash ce  n'est  pas  tant  ce  que  tu écris, mais ce  que  tu en fais, et  l'intention que  tu y mets. Parce que  j'aurais  tout  aussi pu écrire  ça et le  poster  sur  le  net, ça  n'aurait  choquer  personne. La  brioche  est soft, il n'y a  pas  de  détail de  la  maladie. Et si j'avais  voulu choqué pour  faire  passer  le  message  que le  préservatif, c'est le  bien, bah j'aurais  écrit  une  nouvelle sur  une  femme  qui n'en a  pas  mis, se  retrouve  avec  un  gosse  qu'elle  peut  pas  assumer  financièrement  et  se  retrouve  a  faire  le  tapins tout  en laissant  son gosse  a  son paternel alcoolique  qui lui tape  dessus. La  pour  le  coup ça  aurait  était  trash pour  être  trash. Hors  le  message c'était  pas ça. Attention, le  préservatif  est important parce que  voila. Non le  message  c'était "  je  respecte  ton avis, l'église  est contre et je  le  conçois, mais  elle  n'a  pas  raison dans  toute  les  situations. Parfois, au delà  de  nos  envie, il y a  des  obligation pour  le  bien de  tous. "
Mais  je  reconnais que  j'ai surement  manqué  de  beaucoup de  tact  en lui envoyant, surtout que  depuis  elle  me  pourri la vie.

Harry est trahi par Neville et jeté en pâture à Draco qui a pour ordre de le briser.
De son côté Harry sortait avec Justin Finch-Fletchley (et Ron sort avec Seamus, haha je voulais des couples chelou) qui a été empoisonné par une potion mise au point par Draco (et il est genre le seul à avoir l'antidote, même si Snape bosse plus ou moins sérieusement dessus). Du coup, Draco dit à Harry qu'il dispensera l'antidote (en kit longue durée) à JFF que si Harry le satisfait sexuellement.
(Non, c'est pas trop compliqué. A peine.)
Et donc vu que Harry a son complexe du Messie et que c'est un petit peu sa faute (dans sa tête) si JFF est dans cet état, ben Harry il dit banco. Donc il est "consentant" pour se faire violer (erk, ça me rend encore malade de formuler ça comme ça. J'en profite pour rappeler qu'un acte sexuel arraché par la contrainte ou le chantage EST un viol. associationantislutshaming/victimblaiming.com bonjour.) donc niveau psychologie c'est un peu la mort.

Le moment où le général/Colonel ? bref le méchant broie le visage d'un paysans à coup d'une bouteille en le tenant par la chemise, devant le père, impuissant. Plus que la scène choquante "psycologiquement" ce sont les détails qui m'ont choqué, vraiment. le nez qui rentre dans le visage, le pue, le sang..