Hier, je parlais avec Matt' qui vient de terminer d'écrire un de ses romans, et ça m'a fait m'interroger sur ce que l'on doit ressentir à ce moment-là. Personnellement, je n'ai jamais fini un "vrai" roman dans ma vie, j'ai terminé beaucoup de nouvelles et de textes courts mais je ne pense pas que ce soit pareil, alors je fais appel à tous ceux qui ont un jour réussi à mettre le point final à l'un de leurs projets : qu'est-ce que ça fait ? qu'est-ce qu'on ressent ? Est-ce que ça varie d'un projet à l'autre ? Qu'est-ce que vous faites après, est-ce que vous avez un genre de rituel, est-ce que vous faites une pause, écrivez autre chose, vous lancez tout de suite dans la correction ?

Haha, on en a déjà un peu parlé hier soir mais je vais répéter pour le sujet.
Bah déjà je me sens un peu vide, genre, j'ai mis un point final à mon histoire, mes personnages continuent leur route sans moi maintenant, c'est un peu étrange.
Sinon, pour le moment, je me rends pas compte mais je pense qu'ils vont me manquer. Et la correction attendra, pour le moment, j'ai juste envie d'écrire autre chose, une grosse grosse pause parce qu'avec le NaNo et après, si je me mets à corriger maintenant, ça sera l'overdose.
Voilà.   

(coeur sur toi Anda)

C'est euh woh. Monumental. Tu te dis, ça y est. Tout tient sur un document. Point final. Pas de suite ('fin si, techniquement si). Tu regardes en arrière, tu fais le point sur tous les états par lesquels tu es passée pour en arriver là.

Quand j'ai terminé la première écriture des Fleurs, j'ai bugé et j'ai fondu en larmes.
Pour la réécriture, j'ai aussi eu un gros bug. Et j'ai souri. Comme une sorte d'accomplissement. Mais c'était différent, parce que c'était se dire "je l'ai fait... UNE DEUXIEME FOIS !".
Je sais que j'ai eu une période de 3-4 mois à chaque fois, durant lesquels j'ai commencé le tome II, pour ensuite revenir au tome I. Parce que j'avais besoin de prendre du recul.
Je pense que le moment le plus décisif sera celui où j'estimerai que la correction est suffisante. Et que le manuscrit est bon à être envoyé. Alea jacta est.

Pour les fins des parties de LMA, qui sont quand même conséquentes (la partie 3 fait déjà 170 pages. Nous en sommes au 11 septembre. Faut aller jusqu'à juin. NARMOL.), étrangement... RIEN. Vu que j'enchaîne souvent directement. Pour moi, c'est une continuité !

Bref. C'est le truc que t'as quand même envie d'annoncer au monde entier. Parce qu'il y a rarement plus grande fierté que d'arriver au bout d'un projet de longue haleine.

Haha je suis d'accord avec toi Ienny, on se sent tellement fier, malgré tout !   

Bon j'ai terminé deux trucs, pour les deux c'était un peu pareil. Premièrement, j'ai rien ressenti, vraiment. C'était comme si je m'arrêtais d'écrire pour la journée là. Mais en même temps, il y a cette sorte de fierté que tu ressens et tu veux l'annoncer à tout le monde. Pour moi, le choc c'est réellement le lendemain lorsque tu vas sur ton traitement de texte et tu te rends compte que t'as plus rien à écrire J'ai jamais été triste parce que je me suis toujours dit que y'aurait une suite : la réécriture. On verra quand je serais satisfaite de quelque chose quel effet ça fait. Par contre, même si je suis impatiente de reprendre une réécriture, de corriger, je sais qu'il me faut un temps de recul. Pour le premier, je l'ai fini en juillet 2012, et je n'ai toujours pas eu le courage de reprendre, alors que le deuxième, fini en juillet 2013, sera sûrement repris dans moins d'un mois.

alors moi c'est toujours un peu pareil, déjà il y a la joie et la fierté d'avoir fini, et puis l'envie de se mettre à autre chose, et puis aussi je me sens un peu vide parce que mince j'ai passé du temps avec ces persos et là ça y est, ils ne m'appartiennent plus, définitivement, ils ont plus besoin de moi. mais surtout, je suis contente, de manière générale.
Par contre, même si je suis pleine de motivation pour commencer autre chose, en général j'ai toujours un temps de latence où je sais pas trop quoi écrire, parce que mon stylo est prêt à apsser à autre chose mais mon esprit est toujours un peu avec mes anciens personnages. Du coup, j'ai souvent une période où je tape très vite tout ces derniers chapitres écrits (ouais, old school team, j'écris à la main), comme ça d'un côté ça me permet de rester un peu plus avec mes persos et puis aussi de leur dire au revoir pour de bon, de réaliser que ça y est, c'est fini.
Et après, je passe à autre chose, mais ils restent toujours dans un coin de mon coeur.

Ah ce sujet me plait, j'ai pas trop de temps mais je n'ai pas pu résister à passer par ici   

Ce moi ci j'ai terminé un roman, un vrai de vrai (dans le sens où je le considère comme "éditable" à l'inverse de choses que j'avais déjà fini) et qu'est ce que ça m'a fait... ? Rien.    Non, plus sérieusement, je l'ai terminé grâce au Nano et sitôt fini je n'ai pas pu savourer ma joie que je devais déjà me relancer dans la bataille pour boucler la correction (étant donné que je dois l'envoyer à des Maisons d'ici la fin du mois   ) mais je dois quand même admettre que j'étais fière. Cela dit, je pense que la joie me transportera une fois qu'il sera VRAIMENT fini, que je pourrais souffler un bon coup, regarder le pavé et cliquer sur envoyer. Là je pense que ça va être ça   puissance mille.

Mais la joie, la vrai, je l'ai ressenti avec mon premier roman euh projet histoire que j'ai achevé (à 15 ans, et disons le c'était une vrai daube) et qui m'a fait passé de la fierté aux larmes de joies. Quand je l'ai terminé, j'ai éprouvé une telle satisfaction, une telle fierté aussi, que quand j'y repense cela me remotive toujours à créer.

Voilà, mes ressentis furent donc différents, mais comme je le dis, je pense que je vais déborder de bonheur une fois ma réecriture terminé, et là je pense que je vais rabattre certainnes oreilles avec ça (  aie mais quoi j'ai encore rien dit heu )

Pour ma part ....
Un grand sentiment de fierté en premier lieu. Tu te dis "whaou, ça y est, c'est fini !" Et puis après, c'est le vide. Je n'ai rien écris d'autre entre le moment où j'ai terminé le premier jet et la réécriture mais j'ai laissé le temps s'écouler. Abandonner son aventure, ses personnages, c'est un véritable déchirement. Encore aujourd'hui, j'ai envie de réécrire cette histoire non pas parce que je la trouve mal écrite mais plus parce que j'ai envie de revivre ça.
Bon, à part ça j'ai quand même d'autres projets d'écriture, quelques uns dans lesquelles je me suis déjà lancé. Mais ce premier roman, jamais je ne l'oublierai car son écriture a été unique.