Parce que je viens d'en (re)faire l'expérience cette nuit, je vais vous raconter les choses qui se passent dans ma petite caboche et les réfléxions que je me fais à ce propos.
he
Cette nuit, donc, j'ai rêvé. Ou plutôt, j'ai cauchemardé. Car le rêve n'était franchement pas joyeux. En réalité, j'ai vu se dérouler une histoire. Y avait des personnes, qui disparaissaient, qui réapparaissaient, mais que je reconnaissais. Des dialogues logiques. Une trame derrière tout ça. Quelque fois, mon cauchemar me faisait tellement peur (c'était de l'horrifique quoi) que j'avais des micro-réveils, le coeur en vrac, mais que la seule chose qui me venait à l'esprit, au lieu de "PUNAISE, j'ai eu trop peur, je vais me faire une tisane et penser à autre chose", c'était "WOH, c'est trop cool comme histoire !". Et je me rendormais et je reprenais exactement là où je m'en étais arrêtée. Conclusion, j'ai une nouvelle histoire en tête qui sera parfaite quand j'aurai envie de me lancer dans une deathfic horrique à souhait.

Et je me fais cette réflexion qu'en réalité, ce ne sont pas toujours mes rêves qui m'affectent le plus dans mon processus d'imagination mais bien les cauchemars. Les rêves qui m'affectent émotionnellement.
Quand je me rappelle du rêve que j'ai fait pour les Fleurs, ce n'était pas vraiment merveilleux ! Parce que ça se passait dans une église sombre, que j'ai vu cette fillette (qui était Diphtil), couverte de sang, de boue, avec des vêtements brûlés, complètement épuisée. Avant qu'elle ne fasse tabasser limite à mort par un prêtre hideux (qui était Sarïn). Et que ce dernier n'arrête qu'en remarquant le symbole qui faisait d'elle une Déesse. VOILA. Ce n'était pas franchement un rêve rose à papillons.
Y a CBCF aussi, qui est apparu à la suite d'un cauchemar durant lequel je me suis retrouvée enchaînée au fond d'un océan de glace (ça ne vous rappelle rien ?)
Alpha Gemini, pareil.
Y a un cauchemar que j'avais fait aussi, qui m'a servi pour le tome II des Fleurs.
Y a Amphibes, l'histoire de science-fantasy que je n'ai pas écrite, mais qui est apparue aussi à la suite d'un cauchemar.
Y a Hunter aussi (encore un autre projet que j'ai en tête depuis 2 ans mais que je n'ai pas encore commencé)
Et je sais que certaines de mes scènes, dans les Fleurs ou autres, sont tirées de mes cauchemars.

Et vous ? Ca vous est arrivé ?

En général, je pille ma propre vie involontairement quand j'écris, donc ça marche aussi pour les rêves et les cauchemar   

J'ai eu quelques trames qui se sont mises en place à la suite de cauchemar vraiment très flippant, la plupart du temps j'essayais d'échapper à quelque chose, montre ou humain, mais je mettais toujours trop de temps à retranscrire cela sur papier et au final ça se perdait dans les limbes.

Ton post a donc ranimé en moi une grande frustration  mais je l'aime bien quand même   

Il n'y a qu'une seule nouvelle que j'ai totalement tiré d'un rêve, car je voulais retranscrire le côté onirique. Et même si je suis arrivée à mes fins, je ne la trouve pas terrible littérairement parlant.

(voilà voilà c'était la réponse inutile du mercredi matin   )

Pour te répondre Ienny, c'est assez dur parce que je ne différencie pas mes rêves de mes cauchemars. Un rêve peu me foutre en l'air pour le reste de la journée, certains si je les raconte peuvent s'apparenter à des cauchemars mais je ne les vie pas ainsi (d'ailleurs d'après papy Freud rêve et cauchemar c'est pareil, c'du désir tout ça).
Donc déjà, je me sens en discrédit par rapport au sujet.

Mais sinon, oui, totalement oui.
Au début, mon premier personnage sérieux (Sham) m'est apparu dans un rêve très stressant (poursuite) et je me souviens de chaque détail de ce rêve. Et autour du personnage s'est ensuite créé l'intrigue. Et aujourd'hui, je rêve encore de Sham et c'est toujours des rêves vraiment chargés émotionnellement et qui me flingue complétement le moral dans un sens ou dans l'autre. Et à chaque fois ça influe sur la façon dont j'agence son intrigue.
Plus récemment, je travaille la tram du troisième tableaux des Oiseaux, et je bloquais complétement sur un truc, sur comment présenter cet élément assez choquant et hardos sans rompre tout le reste. Et j'en ai rêvé. Je l'ai tellement vécu dans ce rêve que le lendemain j'étais un légume bouilli du bulbe. N'empêche que maintenant c'est très clair ce que je dois en faire.
Certaines nouvelles aussi on commencé par un rêve et je les ai écrite dans la foulée.

Mais bon, mon vrai et seul cauchemar, ce qui me terrorise complétement, c'est quand je rêve que je perds mes dents. Et ça arrive super souvent. Mais au delà de ça, c'est pas le scénario le plus passionnant qu'on puisse écrire xD

Je dois dire que je ne peux pas distinguer mes rêves de mes cauchemars, la raison est simple : les scènes me tiennent presque entièrement, avec angoisse, force ... mais je reconnais que seuls mes cauchemars ont un "script", semble être "réel"   

le seul personnage que j'aimerais réellement mettre sur feuille est issu d'un cauchemar, du pire d'ailleurs que j'ai fais et dont je me souviens de cette unique scène, de chaque détail même. Je me souviens que c'était assez intense de vivre ça, j'avais vraiment l'impression de la vivre, de sentir ma peur, mon coeur battre à cent à l'heure, de sentir l'haleine de ces monstres, leurs regards sur mon corps, la douleur dans mes membres après cette course poursuite et aussi l'amour que je portais à ces bois ... bois que je reconnais pour y aller chaque année depuis mes 1 an ^^

Même si le phénomène reste assez rare, mes cauchemars m'aident pour des idées. Même si mes mots ne sont pas assez fort pour décrire après   

J'ai envie de dire que toutes mes idées sont venues de rêves ou cauchemars. Mais pas complètement toutes, donc je le dis pas.

  

Un "cauchemar" est plus prenant, émotionnellement parlant, je pense que c'est pour ça qu'on s'en rappelle (souvent) mieux que des simples "rêves". Enfin, ça dépend ce qu'on appelle rêve et cauchemar, aussi.

Dans mon cas, le genre d'idées qui vient d'un rêve ou d'un cauchemar, ce sont des décors. Il peut y avoir des personnages (moi-même, souvent), une histoire ou une angoisse (poursuite, souvent), mais ce qui me reste le mieux à l'esprit au réveil, ce sont les décors. Et je vous jure que dans ces moments-là, je me hais moi-même d'être nulle en dessin ou modélisme, parce que c'est tellement beau que j'aimerais les avoir "en vrai"...

Ce sont les décors qui démarrent l'histoire, chez moi. Marrant, hein ?

Non jamais. Mes cauchemars sont trop personnels (genre, je m'auto-mutile même la nuit, je suis quelqu'un de bien) ou c'est un amas informe de sensations. Par exemple, une fois, j'ai rêvé que je mourrais, la sensation de passer dans l'au-delà, des récitations de psaumes, des présences oppressantes, 'fin truc bizarre quoi. Par contre, il peut arriver que j'utilise la sensation à l'écrit, c'est pas vraiment le cauchemar en soit qui initie le truc.
Mais j'en fais presque plus maintenant que je suis mieux dans mes pompes.
Dans tous les cas, je ne serais probablement pas capable d'écrire sur du rêve, parce que j'ai besoin de digérer les émotions, de les "intellectualiser" si bien que le rêve initial ne serait probablement plus qu'un vague souvenir sur lequel reposerait les bases de l'histoire et les directions que je désire approfondir.

Ah bah tout pareil que toi Ienny, sauf que les rêves desquels sont tirées - absolument toutes - mes histoires ne sont pas des cauchemars, loin de là. A PART UN, mais lui il compte pas, j'étais traumatisée par Je suis une légende.
Je fais jamais de cauchemars  et quand j'en fais, c'est tellement rare et violent qu'il me faut des heures pour me rendormir (genre oooh un tueur en série qui nous poursuit, qui finit par avoir ma soeur et mettre sa tête dans une bouteille d'Evian 50cl - me demandez pas comment - et que je joue à frankeinstein après que j'ai fait sortir sa tête de la bouteille dans un "splof" gélatineux)

J'avoue n'avoir jamais cherché à monter une intrigue en réfléchissant simplement "alooors j'aimerais écrire sur ça. Voyons voir ce que je peux faire de bien." ! Pour qu'une histoire me paraisse intéressante, j'ai besoin qu'on me prouve qu'elle l'est, et pour ça, mon subconscient doit me la foutre sous les yeux (ou assimilé) pendant la nuit. Sympa, hein ?
Mais heureusement pour moi, j'ai des rêves vraiment très perchés, très réalistes et très abondants. C'est comme ça que sont nées Etoile de la Vie (aussi banale soit-elle), Allunia, Marayana, Une sombre histoire de Pirates, Chemical Humanity, cette super histoire que je devais écrire pour le nano de 2011 mais vous avez deviné c'est un fail, et toutes mes nouvelles qu'elles soient réalistes, fantastiques ou horrifiques.

Je n'arrive pas à écrire si je n'ai vu mon histoire en rêve avant. Je sais pas pourquoi.

Tiphs, Je suis une légende, tu parles du livre... ou du film ?
Si tu parles du film, je te boude (même si tu t'en fous) !

Le cauchemar marquera plus qu'un rêve avec des petits poneys ou ton acteur préféré. Je sais bien que, pour ma part, j'ai cette sensation que mes cauchemars ont une histoire, ont quelques choses de profondément vrai et qui me touche quand je me retrouve dedans. J'ai déjà retranscris des scènes provenant de cauchemar. Ca s'arrête là, mais il m'arrive aussi de revivre plusieurs nuit de suite un cauchemar, là je n'ai même pas envie de l'écrire, ça me dégoûte.

Hamtaro, je parle du film Mais pour remettre tout ça en perspective, je déteste absolument tout ce qui touche à l'angoisse (je suis incapable de regarder Saw, premier du nom) et à l'horreur, et je suis à limite de la phobie des zombies. Et on m'a traînée voir ce film à la séance de 23h. Le temps qu'il termine, je n'avais plus de tram pour rentrer chez moi.
J'ai donc, à 1h du mat et après avoir vu un film affreux, dû marcher pendant trois quarts d'heure pour rentrer chez moi, traverser tout le centre-ville de Nantes dont un quartier un peu chaud... bref, je déteste ce film.   

Je sais pas pourquoi mais depuis que j'ai répondu à ce post j'enchaine les cauchemars   

Et non je n'en tire aucune inspiration (damned....)

C'est étrange, parce que vous semblez tous tirer vos histoires de vos rêves/cauchemars. Je vais donc surprendre tout le monde et affirmer que EH BAH MOI C'EST PAS DU TOUT LE CAS. Mais absolument pas. Mes cauchemars sont le reflet de mes angoisses dans la réalité, d'ailleurs, comme Carmilla, j'ai du mal à différencier rêve/cauchemar, quelque chose peut sembler un rêve aux autres alors que pour moi il était affreux.
BREF mes idées ne viennent pas de là. Voilà. Donc je peux pas répondre au sujet, Ienny, désolée ! x)

Moi j'ai jamais fait de cauchemar, je crois (ou presque jamais, ou alors je m'en souviens pas). En tous cas jamais de truc gore ou traumatisant du genre mourir / se faire poursuivre par un psychopathe / etc. (sauf une fois, un rêve dans lequel un gars s'est fait ouvrir le ventre parce que j'avais tellement des courbatures aux abdos que ça s'est retranscrit dans mon sommeil, haha, mais ça m'a pas traumatisée plus que ça). Ou alors peut-être que comme Carmilla et Sylhe (et d'autres) je ne parviens pas à différencier mes rêves de mes cauchemars. Il faut dire que, je fais rarement des cauchemars, mais je fais également rarement des "bons" rêves. La plupart du temps c'est juste très chelou. Des fois angoissant (de là à appeler ça "cauchemar"...), mais toujours très bizarre.

Ce qui n'empêche qu'un très grand nombre de mes histoires se basent sur des rêves que j'ai fait, je suis toujours impressionnée par la masse de nawak absolu que mon cerveau est capable d'inventer et je trouve dommage de ne pas les coucher sur papier  

Je fais très peu de cauchemar aussi ou alors c'est sur mes proches que je perds, etc. Je me rappelle aussi que j'avais fait il y a longtemps, au tout début de ma relation, une série de cauchemar où chaque samedi je perdais mon copain de différentes manières et me réveillait en pleurs le dimanche matin. Ca a duré au moins trois mois. En fait mes cauchemars sont trop personnels pour que je suis en tirer quoique ce soit pour mes écrits. Et mes rêves... ils sont aussi généralement très personnels et totalement WTF, donc je suis en incapacité d'en tirer quelque chose de potable pour mes écrits.

Sumi B. a écrit:

chaque samedi je perdais mon copain de différentes manières

ah je suis pas la seule à faire ce genre de cauchemar trash ?

Récement ça a muté en : Toutes les manières possibles de me faire larguer.  

Sumi B. a écrit:

une série de cauchemar où chaque samedi je perdais mon copain de différentes manières et me réveillait en pleurs le dimanche matin. Ca a duré au moins trois mois. En fait mes cauchemars sont trop personnels pour que je suis en tirer quoique ce soit pour mes écrits.

J'ai eu souvent la même chose que toi par rapport à mon copain. Je le perdais chaque nuit d'une façon différente et j'étais comme toi, en train de paniquer et limite pleurer. Après il y'a d'autre cauchemar personnel que j'utilise justement dans mes écrits. Je n'ai pas peur de mettre du personnel en fait, mais par contre, aucun de mes proches (sauf mon copain et une amie irl) sait où je poste, du coup je pense que ça joue en ma faveur pour mettre ce que j'ai sur le coeur.

Ben disons que mes cauchemars c'est surtout que je perds des gens qui me sont proches, alors je peux bien sûr les inclure dans mes récits, mais ce n'est pas la base de mes histoires, c'est ce que je voulais dire

Sumi B. a écrit:

Ben disons que mes cauchemars c'est surtout que je perds des gens qui me sont proches, alors je peux bien sûr les inclure dans mes récits, mais ce n'est pas la base de mes histoires, c'est ce que je voulais dire

Ah oui je vois, dans ce cas c'est effectivement différent.  :chinois: 

Et voilà ! Je viens de faire un rêve/cauchemar à fort potentiel narratif et je l'ai encore oublié   

Lorelei a écrit:

Et voilà ! Je viens de faire un rêve/cauchemar à fort potentiel narratif et je l'ai encore oublié   

Garde un cahier prêt de ta table de nuit, c'est ce que je fais et si je suis trop fatiguée, je résume par des mots clefs.  :chinois: 

C'est pas bête, en plus j'en ai un pour ça (mais j'ose jamais écrire dedans c'est un cadeau de mon copain   ). Il faudrait quand même que je tente la prise de note rapide. Mais bon, le plus intéressant dans un rêve c'est surtout l'ambiance de celui ci, et c'est précisément la chose la plus compliquée à retranscrire.

Lorelei a écrit:

C'est pas bête, en plus j'en ai un pour ça (mais j'ose jamais écrire dedans c'est un cadeau de mon copain   ). Il faudrait quand même que je tente la prise de note rapide. Mais bon, le plus intéressant dans un rêve c'est surtout l'ambiance de celui ci, et c'est précisément la chose la plus compliquée à retranscrire.

Tu peux l'expliqué par émotion, par évènement qui t'ont donné cette même impression ou ambiance, si j'ai un sentiment de peur particulier, je vais essayé de le comparé à un souvenir par exemple.